Lali

31 décembre 2005

L’heure des souhaits

Filed under: États d'âme — Lali @ 22:06

bonneannee

Rire à en perdre le souffle. Vous laisser porter par la musique. Ne jamais manquer de café. Des étoiles dans les yeux. Des rencontres renversantes. Des routes de hasard encore meilleures que celles planifiées. Des plages libres dans vos horaires surchargés. Du chocolat, bien entendu. Du temps pour faire parfois la sieste. Aucun souci de santé.

Même rêver un impossible rêve.

Vivre des instants inoubliables. Oser vous jeter à l’eau. Savourer, sans chercher à comprendre. Donner, sans compter. Des moments de tentation. Des lectures qui transportent. Vous émerveiller d’un rien.

Des gens qui vous aiment et que vous aimez. Des promesses tenues. Des papillons au ventre. Des paysages incomparables. Et toujours trouver l’inspiration.

Voilà ce que je vous souhaite.
Et que je me souhaite.

Bientôt 2006

Filed under: États d'âme — Lali @ 13:08

montre

Les aiguilles tournent. Et je n’ai pas encore fait le tour de mes souvenirs de 2005. Certains vont me suivre très longtemps, je crois. Car ce n’est pas parce que dans quelques heures une nouvelle année sera au rendez-vous que celle qui sera du passé se retrouvera inexistante.

2005 a été une grande année, je crois. J’aime les bilans positifs.
Mais 2006 sera un grand crû, c’est ce que je me souhaite.

Je me retrouverai dans quelques heures dans ma « maison sucrée maison » (« home sweet home »), comme le disait l’un de la bande à l’université. Inutile de penser à me faire sortir de chez moi, j’y serai trop bien. Il est si bon ce passage d’une année à l’autre, avec la musique, le chocolat et le café. Et les vœux que j’écrirai, car c’est cette nuit-là que j’aime le faire. Alors que c’est encore le 31 ici et déjà l’an nouveau en Europe. Je sais, c’est une drôle d’habitude, mais c’est la mienne.

Par contre, pas question que je me laisse prendre au jeu bidon des résolutions du nouvel an, je laisse ça à d’autres. Comme je laisse aussi à d’autres les pages d’agendas à remplir. Voilà quasi dix ans que je n’en utilise plus, sans m’en porter plus mal. Si je suis incapable de retenir ce que j’ai à faire et qui je dois voir, c’est qu’il y en a trop pour le peu de temps libre que j’ai. C’est avec cette constatation que je me suis débarrassé de mon dernier agenda.

C’est la course folle des aiguilles vers 2006. Je les vois bien qui s’emballent, comme pour précipiter l’arrivée de celle qui se veut déjà riche de promesses. Mais je prendrai mon temps. Je ne suis pas pressée d’y arriver et il me reste encore de fabuleuses heures de plaisir devant moi. Et je veux les savourer.

La vie en couleur

Filed under: États d'âme — Lali @ 9:13

couleurs

Chacun de nous peut choisir sa façon de voir la vie. Tout en gris, en noir et blanc, ou en couleur.

Je ne peux, moi, que choisir la palette de couleurs, car je ne veux rien rater. Je veux profiter de toutes. Des verts multiples de chacun des arbres, des bleus changeants des océans, des rouges des variétés de fleurs, des jaunes plus lumineux les uns que les autres du soleil, des violets chauds des flammes.

Je les veux toutes. Le fuchsia, le bourgogne et l’anthracite. Le carmin, le caramel, autant que le miel. Le fauve, l’indigo et le lilas. L’émeraude, le grenat, comme le roux. Je veux les couleurs dans ma tête. Je veux m’en éclairer les yeux. Et pouvoir les dire. Vous transmettre la beauté d’yeux de braise. Celle des ors de certains feuillus en automne. Celle du rubis d’un vin invitant.

Les mots pour décrire les couleurs sont infinis. Est-ce cette idée d’infini qui me plaît? La possibilité de pouvoir ne jamais être en manque de qualificatifs pour décrire un moment comme un décor?

Et si d’aventure je trouve le gris d’un ciel trop peu inspirant, je sortirai mes craies de cire ou mes crayons de bois, et le modifierai. À vous de faire pareil.