La mer poivre 4
Irrésistiblement
Ta voix rauque, harpe et tambour
Fines mains noueuses pétries d’amour
Ton corps salé goûte la transe
Mon ventre gorgé d’abstinence
Tes yeux ambrés qui m’ensorcèlent
Et caresses chaque fibre de dentelle
Ton être exquis qui se raconte
La marée perd, le désir monte.
Le petit feu comme moi qui braise
La plage se berce dans ton étreinte
Lune orangée en douce plainte
Nectar au creux de mon temple
Ton corps parfumé tangue et danse
Je n’en peux plus, viens délivrance.
Je tremble et je ruisselle
Ta bouche gourmande, baisers de miel
Arôme de rosiers sauvages
¸Tu me prends sublime volage
Ton cri, le mien, tes mains errantes
Contre le fracas des marées pleines
Douce éraflure, à perdre haleine
Extases dans l’onde transparente.
Refrain :
Je frissonne, monte le désir
Nous, enivrés de plaisir
Toi vrai délice, pur tourment
Toi, moi, irrésistiblement.
(chanson pour Sandra Le Couteur)
Claude LeBouthillier, La mer poivre
*choix de la lectrice de Maud Taber-Thomas