Il n’y a que ceux qui ont tout ce qu’ils désirent qui peuvent marcher le nez en l’air. Les autres avancent les yeux rivés au sol en se demandant où se dissimule le prochain obstacle. (Marie Vingtras)
Il a beaucoup neigé sur Montréal cette semaine. Est-ce ce qui a donné envie à la lectrice peinte par Susana Mata de rester au chaud et de reprendre le livre qu’elle avait commencé à lire avant les vacances des fêtes?
À vous de nous le raconter, en vos mots, comme vous le faites si bien, semaine après semaine. Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera visible avant dimanche prochain, ce qui vous laisse amplement le temps de lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier et d’écrire quelques lignes. C’est avec plaisir que nous vous lirons.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.
« Qui a deux femmes perd son âme, qui a deux maisons perd la raison. »
Je ne peux m’empêcher de penser à ce faux proverbe inventé par le cinéaste Éric Rohmer quand j’examine ma situation actuelle, même si je suis loin d’être en train de perdre la raison. Mais il suffit que je sois chez moi pour que me manque un objet laissé dans la maison familiale, ou le contraire.
Il n’est pas facile de vivre dans deux maisons à la fois. Mais au fond, tant qu’il y a des livres, de la musique et du café aux deux endroits, je peux bien vivre sans un pull en particulier ou sans une paire de boucles d’oreilles que j’aime.
La maison familiale nécessite quelques travaux, un grand ménage et de la peinture, en plus du tri, avant que je puisse m’y installer et m’approprier les lieux. Un tri de ce que je vais conserver de tout ce que j’ai accumulé en 40 ans est lui aussi essentiel. Il ne sert donc à rien de précipiter les choses.
Voir les choses de cette façon a retiré un poids de mes épaules. Je n’ai pas à tout faire d’ici le 30 juin, date à laquelle se termine mon bail actuel; il suffit de le reniouveler. Je ne devrais pas perdre la raison. Après tout, ce proberbe n’est valable que pour les nuits de pleine lune.
Pour ce premier dimanche de l’année, je vous propose de rester au chaud, en compagnie de la lectrice de l’artiste allemande Nicole Gebel.
Que lit-elle? Que lisez-vous en ce moment? À vous de nous le dire, en vos mots, comme vous le faites semaine après semaine. C’est toujours un bonheur de vous lire. Et, comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc amplement le temps de lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier, de les commenter si vous le souhaitez, et d’écrire quelques lignes.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.