Les vers d’Odette 4
Petite phrase
penché sur la nuit le poète
caresse les signes envahissants
coulée d’ombres enlacées
les mots d’être ainsi aimés
frissonnent
Odette Parisien, On entend toujours la mer
*choix de la lectrice de Ron Thomson
Petite phrase
penché sur la nuit le poète
caresse les signes envahissants
coulée d’ombres enlacées
les mots d’être ainsi aimés
frissonnent
Odette Parisien, On entend toujours la mer
*choix de la lectrice de Ron Thomson
Cette toile signée Cécile Veilhan, une artiste dont j’aime le travail depuis longtemps, envoyée par Nathalie est des plus inspirantes… Vous l’aurez compris, je prendrais bien la place de celle qui s’adonne au cocooning.
Il fait froid. Vraiment froid. Pourquoi ne pas rester au chaud et profiter ainsi de l’occasion pour écrire quelques lignes afin d’animer la toile de la semaine?
*toile d’Ernst Anders
Entre nous
joie et détresse
départs et retours
notre pas de deux
et dansent les marionnettes
Odette Parisien, On entend toujours la mer
*choix de la lectrice de Nicolae Tonitza
Il y a toujours une bonne occasion d’ouvrir une bouteille de champagne, affirme Isabelle. Ce n’est pas moi qui la contredirai!
Ombres de mer
silence étale promesse de marée
l’homme s’enlise solitude
océan sans issues sans paroles
coule le sable de tes yeux
coquillages reflués
les filets sont vides de perles
les plants ont goût de corail
Odette Parisien, On entend toujours la mer
*choix de la lectrice de Violet Skiles
La tour Eiffel est française, la photographe vit en Égypte.
La carte postale à destination de Montréal est partie de Russie.
Joli voyage pour une tour miniature.
Ne te brise pas le tibia sur une souche qui ne te barre pas la route. (Proverbe irlandais)
*toile de Denis Andernach
Château de sable
les vagues lourdes de la mer
recouvrent au passage
mon corps nu de toi
les joncs s’en vont
nulle part et partout
clapotis de l’ennui qui brise
clous de l’eau dans la cale déserte
ailes arquées de la mouette pleureuse
de quel nom cette peine nommer
Odette Parisien, On entend toujours la mer
*choix de la lectrice d’Alexander Hugo Bakker Korff