Il faut plus que des recherches et une passion pour un sujet pour écrire un bon livre. Les Vikings contre Hitler, roman destiné aux jeunes signé Thierry Maricourt est en la preuve.
L’idée était pourtant intéressante et le sujet peu exploité. En effet, s’il a été donné aux lecteurs de lire sur le rôle des Français, des Polonais, des Russes, des Néerlandais, des Belges et des Canadiens lors de la Seconde guerre mondiale, pour ne nommer que ceux-là, rares et même très rares ont été les occasions de lire autant de la fiction que des récits sur la Résistance au Danemark et en Norvège. Or, c’est ce que Thierry Maricourt a décidé de souligner dans Les Vikings contre Hitler, un roman de près de 300 pages, fort bien documenté, mais que l’éditeur n’a pas pris la peine de soigner. Ça donne des répétitions inutiles (entre autres sur les événements qui se sont déroulés, les personnages qui sont morts, etc.) et des phrases dans un français fautif (la France n’avait pas les moyens de s’affronter à l’Allemagne; Ce pacte, Hitler l’avait rejeté avec mépris et envoyé plusieurs dizaines de ses hommes instaurer la tyrannie…; pour ne nommer que celles-ci), de mauvaises coupures de mots (entre autres, Des rumeurs circulent ave- cinsistance), des phrases lourdes, très lourdes et alambiquées.
Bref, d’une bonne idée on a fait un roman plus que moyen. Des aventures de Stig, futur dessinateur, fils de résistant, puis résistant à son tour, on retiendra qu’il est le héros d’un roman qui n’en finit plus et dont l’intérêt est édulcoré par des répétitions, des détails et des maladresses d’écriture.
Dommage. L’auteur avait pourtant là un sujet et un personnage.