Lali

31 juillet 2008

Poèmes de Georges Dor 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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Elle s’est laissée emporter par les vers de Georges Dor, comme d’autres avant elle, comme moi il y a longtemps, comme moi récemment. Et la lectrice de William James Woolf a laissé le livre ouvert sur ces pages avant de partir :

Mon amour à n’en plus finir

Tu es la fleur et le printemps
Tes yeux sont comme le beau temps
Ils ont la douceur de septembre
Tu ne sais pas combien je t’aime
Je ne sais pas très bien moi-même
Je t’aime trop, je ne sais plus comment
Tu m’as donné sans le savoir
L’envie de vivre éperdument
Je t’aime du matin au soir
Et je t’aime éternellement

Qui a fixé le jour et l’heure
De ta venue dans ma demeure
Mon amour à n’en plus finir
Tu es en moi parfaitement
Comme le temps est dans le temps
Et comme un oiseau dans l’espace
Il faudra bien toute une vie
Pour te prouver un seul je t’aime
Le tout premier que je t’ai dit
Les autres sont celui-là même

Pourquoi veux-tu que je me taise
Quand je veux te dire je t’aime
Au beau milieu de l’amour même
Quand tu es partout à la fois
Et dans mon âme et dans mes bras
Vivant au cœur de la vie même
Quand l’amour est la récompense
Quoiqu’on en dise quoiqu’on en pense
De ceux qui ne font pas semblant
Mais de ceux qui s’aiment vraiment

Je t’aime autant qu’en ce pays
Il y a de bourgeons au printemps
Et de feuilles mortes à l’automne
Je t’aime autant qu’on puisse aimer
Dans les limites de nos vies
Et dans l’infini de nos rêves
Je t’aime tant que certains jours
Je suis à l’envers de l’amour
Quelque part dans ton paradis
Comme au premier jour de la vie

Lui qui aurait voulu écrire comme Verlaine

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 21:30

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Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend
.
(Paul Verlaine)

Depuis que le lecteur de Gilbert Stuart a lu ces lignes, il sait qu’il n’écrira jamais, que tout ce qu’il aurait voulu écrire a été écrit déjà. Que son rêve n’a rien d’exceptionnel, puisqu’un autre l’a eu avant lui, et que de toute façon, il n’aurait pas les mots du poète pour les dire aussi bien. Il ne lui reste donc qu’à le retenir. Qu’à le répéter. Et peut-être que celle dont il rêve l’entendra murmurer ces vers dans ses rêves.

Et moi qui suis dans ses rêves, je lui dirai que tout est à écrire, et peut-être qu’il me croira.

Il n’y aura jamais assez de fleurs

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 12:41

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Il n’y aura jamais assez de fleurs à mon goût. Et je ne me lasserai jamais de celles-ci. C’est ainsi quand on vit dans un pays où l’hiver n’en finit pas de finir… Alors, toutes mes excuses si jamais vous trouvez qu’il y en a trop…

Magie de l’instant

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 10:49

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Et parfois, il y a ces surprises qui nous attendent et dont on ignorait tout. Cette petite tache de couleur sur le vert caressé par la lumière. Qui nous éblouit. Et dans un deuxième temps, le bonheur d’avoir su retenir la magie de l’instant.

Bleu bénéfique

Filed under: Signé Lilas,Vos traces — Lali @ 9:39

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Le bleu de Géraldine s’impose. Toute cette lumière, toute la beauté qu’il dégage auront peut-être raison de ce gris tristounet qui semble être la couleur du jour, sans possibilité de changement à l’horizon. Je sens déjà les effets bénéfiques juste à le regarder, c’est tout dire!

Un mois qui finit en beauté 2

Filed under: Vos traces — Lali @ 7:26

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Il semblerait que Denise aussi ait eu envie de finir le mois en beauté. Il paraîtrait aussi qu’elle a l’intention de commencer le suivant avec la même délicatesse. Affaire à suivre, donc…

Il y aura toujours des mots

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 0:12

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Il y aura toujours des mots qui lui sembleront plus beaux que d’autres parce qu’écrits avec l’encre de l’amour. Il y aura toujours des mots qui la feront soupirer et rêver parce qu’ils lui seront destinés, même si d’autres se reconnaîtront en eux, même si d’autres s’imagineront qu’ils ont écrits pour elle. Il y aura toujours les mots de celui qu’elle aime dans la nuit de la liseuse de Charles Louis Gratia.

30 juillet 2008

Poèmes de Georges Dor 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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La lectrice d’Édouard-François Zier a ouvert le livre au hasard. Elle sentait que le recueil se livrerait de lui-même. Qu’un texte de Georges Dor allait lui convenir. Et ce fut plus que ça. Elle a eu un véritable coup de cœur pour le texte que voici :

Je choisis de t’aimer

Je choisis mon amour de t’aimer
pour le combat des jours
et pour que durent nos amours
contre vents et marées
envers et contre tout
et contre moi surtout
Sait-on jamais si l’amour va durer
le temps qu’il faut pour faire l’amour

pour faire aussi la vie
sans masques ni détours
mais chaque jour je te choisis
je te reprends pareille
à nos premiers combats
à nos premiers ébats
Sait-on jamais si demain nous pourrions
nous aimer encore une fois

et tout autant encore
seuls avec nos deux corps
pour habiter tout l’univers
pour défaire le nœud
qui serre la mémoire
et refaire le vœu
Sait-on jamais si les mots seraient les mêmes
et comment nous les dirions

et que serait la vie
si nous recommencions
comme de parfaits étrangers
saurions-nous inventer
tous les mots échangés
et tout recommencer
Sait-on jamais si la vie a suffi
à nos amours et si un jour

en un pays lointain
en un endroit secret
fait pour la retraite des jours
nous nous retrouverons
dans le commencement
et dans le dénouement
Sait-on jamais si l’amour ne revient pas
un jour sur ses pas…

l’ivresse du verbe aimer

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dans la solitude de la nuit
là où les mots n’ont pas de frontières
là où attente trouve répit
là où se posent sur sa chair
des morceaux de souvenirs
des pages de tendresse
elle rêve de jours à venir
elle sait de ceux-ci l’ivresse
du verbe aimer

(juillet 2008)

*toile de Daland

J’aime que…

Filed under: Vos traces — Lali @ 20:51

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J’aime quand il me dit qu’il a une telle envie d’écrire qu’il ne pense qu’à ça, à tous ces sujets qui le tenaillent, à ces recherches qu’il veut faire, à toutes ces histoires qu’il veut raconter à sa manière. J’aime quand il écrit, quand il jette sur le papier tous ces mots, à la vitesse grand V, parce que depuis toujours ou quelques heures ils traînent en lui et s’ordonnent. J’aime le regarder écrire et caresser sa nuque, quand il me laisse faire. J’aime que l’écrivain peint par Paul Ackerman me fasse le privilège du premier jet, des phrases encore toutes chaudes, comme ma mère me laissait lécher les spatules et les plats.

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