Lali

18 juillet 2008

Après une lecture

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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La lectrice de Philip Hermogenes Calderon a parcouru quelques pages de l’anthologie La poésie québécoise. Enivrée de mots, elle s’est sentie exactement comme le décrit le poète Henry Desjardins qui affirmait que « la littérature n’est qu’un moyen intelligent d’occuper des loisirs, ce n’est pas un métier » et pour lequel je ne trouve pas de notice biographique valable.

Après une lecture

(…)
Avec un livre on cherche et trouve au fond de l’ombre
La lumière et la vie; et le passé qui sombre,
Qui pâlit, qui s’en va, rit et vient resplendir
Au-dessus de la page, inconscient nadir,
Qui devant le zénith fait l’horizon plus tendre
Et le regard plus clair; qui, contemplant la cendre
Grise d’un souvenir, refait l’astre vermeil
Du rêve de l’amour, du cœur et du sommeil.
Ô les humbles feuillets, qui sourdissent dans l’âme,
Le tourment des douleurs, sublime épithalame,
De l’idée à l’amour, du rêve à la raison,
Du soleil à la lune et de l’arbre au gazon!
Vous chantez dans mes mains cette longue romance
De la vie à la mort, du petit à l’immense;
Vos strophes dans mon cœur me chantent qu’ici-bas
Vous êtes le seul bien des hommes de combat,
Des hommes de prière et des hommes de charge,
Car tout homme peut faire un rêve en votre marge.

Les mots de Barbara

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 23:26

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L’ai-je entendue ou ai-je rêvé? Il me semble pourtant que la lectrice de Caroline Hunter chantait. Qu’elle chantait les mots de Barbara.

Le sommeil

Du sommeil à mon sommeil,
Je rêve tout un long jour
A la nuit qui me ramène enfin.
Enfin, le sommeil,
Le rêve et ses merveilles
Où de grands oiseaux blancs
Tournoient lentement.
Oh, regardez : il neige
De grands oiseaux de neige
Et de fatigue en fatigue,
Emportée, je navigue.
Oh, ne m’éveillez pas.
Des milliers d’oiseaux de lune
Se posent sur la dune.
Ne les effrayez pas.
Oh, laissez, laissez-moi dormir,
Mes oiseaux pour escorte.
Je vais, la fatigue me porte
Plus loin, plus loin
Vers le silence, silence, silence
De fleurs géantes,
Du sable d’ambre.
Il neige des plumes
D’oiseaux de lune.
Un désert blanc,
Un continent,
Et puis plus loin,
Si loin, la mer.

Du sommeil à mon sommeil.
Je guette tout un long jour
Le rêve.
Je rêve,
Je rêve…

Les bégonias vont bien

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 17:37

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Les bégonias semblent bien se porter. Je vais de temps en temps jeter un œil sur eux pour m’en assurer. Voici les preuves.

Et pourtant…

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 12:51

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Quand la lumière est là, éclatante, et qu’elle se pose délicatement sur les fleurs, on oublie qu’elle peut ne pas être là le lendemain. On ne pense pas que des jours gris comme celui d’aujourd’hui peuvent succéder à un soleil si intense et si vibrant. Et pourtant…

Heureusement que je traîne toujours mon appareil. Ainsi, je peux rêver et me dire que le soleil reviendra…

Et le livre reste là

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 9:32

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Alors que me voilà installée comme la lectrice de Frederick Serger, avec la ferme intention de terminer aujourd’hui le roman de Caroline Lamarche que je traîne depuis trois semaines, parce que je fais l’école buissonnière en entrelardant ma lecture de d’autres livres, je pense à toutes ces histoires entendues ces derniers jours. Celles qu’on m’a racontées, celles qui ne m’étaient pas adressées. Certaines tendres, d’autres rigolotes. Et à quelques autres qui datent de plus longtemps que je devrai mûrir, triturer un peu pour trouver un ton quand je les raconterai à ma manière en leur conservant une once de vérité dans tout le reste inventé.

J’aime ces anecdotes qu’on me raconte. J’aime les histoires des autres. J’aime cette matière qui m’est donnée pour aller plus loin. Et le livre reste là, je suis en train d’écrire dans ma tête.

Je succombe à la tentation!

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 8:02

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Je sais, je sais, je vous inonde de photos. Mais comment résister à prendre d’aussi belles fleurs en photo, dites-moi… Moi, je n’y arrive pas! Je succombe à la tentation! Et heureusement, car aujourd’hui, il pleut…

Des décors qui feraient de bien jolis tableaux

Filed under: Vos traces — Lali @ 7:51

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Denise a l’œil, vous le savez, voilà un peu plus d’un an qu’elle enjolive le pays de Lali avec ses photos. Que j’accumule et que je dépose ici et là au gré de mes envies. Comme je le fais avec les toiles. Et je dois avouer que ces décors bien fleuris de sa Suisse chérie feraient tous de bien jolis tableaux…

La seule qui me convienne

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 6:43

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Et quand il fait ce temps, et quand la lumière est absente, je m’installe à ma table et je laisse les mots arriver jusqu’à moi, comme l’écrivaine de Dean H. Gurnack. C’est la seule façon d’illuminer le gris du jour, de lui donner des couleurs. C’est du moins la seule qui me convienne.

La peur de la page blanche d’hier s’est envolée. Je sais qu’elle reviendra. Mais pas aujourd’hui. Il y a trop à écrire, trop à raconter, trop d’images qui se sont installées dans la pièce. Et qu’il me faut saisir.

Mots si doux

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Tandis que le ciel déverse son eau dans un battement de tambour, elle se berce aux mots de l’aimé. Mots si doux qui donnent à son réveil, à l’heure où elle les trouve, glissés sous l’oreiller, une tendresse particulière, comme une caresse sur sa peau. Mots si doux que peu importe l’orage, il n’y aura que lumière et amour dans la journée de la lectrice de Stéphane Gisclard.