Les vers de Nikolai 1
Non, rien ne saurait effacer de ma vie
Tes lèvres enfantines et ton franc regard de jeune fille,
C’est pourquoi je pense et je parle en vers
Lorsque je me prends à rêver de toi.
Je sens en moi des mers immenses
Fluctuant sous l’attraction lunaire.
Et des étoiles en foules ardentes qui tournoient
Selon un mouvement immuable depuis toujours.
Oh ! Si tu restais à jamais près de moi,
Avec la chaleur de ton sourire,
Je pourrais parcourir les étoiles
Et baiser les lèvres brûlantes du soleil.
Nikolai Goumelev, Poèmes
*choix d’une lectrice peinte par un artiste inconnu