Eux sur la photo
C’est encore à la suite d’une suggestion de mon amie brestoise que je me suis plongée dans Eux sur la photo d’Hélène Gestern, un roman que j’ai dévoré, rien de moins. Pour faire une histoire courte, Hélène cherche à identifier deux hommes sur une vieille photo dans laquelle sa mère (qui est morte quand elle avait trois ans et qu’elle n’a donc pas connue) apparaît. Pour cela, elle lance un appel à l’aide par l’entremise d’une petite annonce, qui se révélera fructueuse puisqu’un certain Stéphane reconnaît son père sur la photo.
Du coup débute alors une correspondance entre eux afin d’élucider le mystère. Suivront des courriels, des appels téléphoniques, des messages textes et des rencontres. Ce qui semble être un secret de famille se révèle troublant et complexe, comme tout ce qu’on tente de cacher et qui finit par jaillir.
L’un et l’autre ne seront plus jamais les mêmes à l’issue de cette quête, laquelle donne lieu à un échange chargé d’émotions.
Eux sur la photo est un roman bouleversant. Nul ne peut en sortir intact et retiendra sûrement des phrases ici et là. Comme celle-ci : « … une fois né, l’amour, quelle que soit la destinée qu’on lui réserve, est irrévocable. » À lui seul, ce bout de phrase résume le passé dont il est question ici, soit le lien unissant la mère d’Hélène et le père de Stéphane, ce qui est en train de se tisser entre eux et ce qu’il adviendra de tout ceci.
J’ai beaucoup, beaucoup aimé ce roman. Je crois bien que ce ne sera pas le dernier roman d’Hélène Gestern que je lirai.