Lali

31 juillet 2024

Eux sur la photo

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:42

C’est encore à la suite d’une suggestion de mon amie brestoise que je me suis plongée dans Eux sur la photo d’Hélène Gestern, un roman que j’ai dévoré, rien de moins. Pour faire une histoire courte, Hélène cherche à identifier deux hommes sur une vieille photo dans laquelle sa mère (qui est morte quand elle avait trois ans et qu’elle n’a donc pas connue) apparaît. Pour cela, elle lance un appel à l’aide par l’entremise d’une petite annonce, qui se révélera fructueuse puisqu’un certain Stéphane reconnaît son père sur la photo. 

Du coup débute alors une correspondance entre eux afin d’élucider le mystère. Suivront des courriels, des appels téléphoniques, des messages textes et des rencontres. Ce qui semble être un secret de famille se révèle troublant et complexe, comme tout ce qu’on tente de cacher et qui finit par jaillir.

L’un et l’autre ne seront plus jamais les mêmes à l’issue de cette quête, laquelle donne lieu à un échange chargé d’émotions.

Eux sur la photo est un roman bouleversant. Nul ne peut en sortir intact et retiendra sûrement des phrases ici et là. Comme celle-ci : « … une fois né, l’amour, quelle que soit la destinée qu’on lui réserve, est irrévocable. » À lui seul, ce bout de phrase résume le passé dont il est question ici, soit le lien unissant la mère d’Hélène et le père de Stéphane, ce qui est en train de se tisser entre eux et ce qu’il adviendra de tout ceci.

J’ai beaucoup, beaucoup aimé ce roman. Je crois bien que ce ne sera pas le dernier roman d’Hélène Gestern que je lirai.

En bateau

Filed under: Couleurs et textures,La carte postale du jour — Lali @ 12:00

Je suis fan des vieilles dames de l’illustratrice Inge Löök. La carte postale envoyée par mon amie Sofie est donc parfaite pour me faire rêver à une sortie en bateau avec elle un jour!

30 juillet 2024

Vrai ou pas?

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 20:17

Est-il vrai que la vie ne nous impose pas plus d’épreuves que nous ne pouvons en supporter? La question se pose en ces jours où tout bascule, où je fais tout mon possible pour ne pas perdre pied sans savoir si j’y arriverai. Heureusement, il y a Marie-Francine, il y a Jacques, il y a Armando, il y a Anne, il y a Ode. Pour me tenir la main, m’écouter, car j’en ai bien besoin pour me décharger un peu de tout ce poids qui pèse sur mes épaules et qui me semble chaque jour plus lourd.

J’ai du mal à imaginer la lumière au bout du tunnel. Mais elle est sûrement là. Trop loin pour que je puisse même l’apercevoir. Mais elle est là. Je veux y croire.
Me plonger dans un livre et me gaver de musique contribuent à adoucir mes jours, et me permettent même de dormir un peu. De même que naviguer à la recherche d’images mettant en scène la lecture et les livres. J’en ai pourtant plus de 4000 en banque, donc de quoi tenir le coup quelques années.

Je n’ai toujours pas la réponse à ma question. Mais j’ai de quoi m’occuper et m’évader!

*illustration de Gisella Navarro Fuster

Libre et sauvage comme l’océan

Filed under: Couleurs et textures,La carte postale du jour — Lali @ 12:00

Sauvage, je l’ai toujours un peu été. Libre, je le suis beaucoup moins que plus jeune. Mais le choix de mon amie est parfait. Je me retrouve bien dans cette aquarelle de Christine Matthies alias MALUU.

Ce que mots vous inspirent 3249

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Il est rare que nous fassions état de ce qui nous est le plus sensible : rare aussi que nous ayons auprès de nous un être auquel nous puissions nous montrer jusque dans cet extrême retrait de nous-même. (Louis Calaferte)

*illustration de Galya Popova

29 juillet 2024

Laissez-la rêver

Ne la dérangez pas. Laissez-la rêver entre deux paragraphes. Laissez-la danser dans sa tête et dans son salon sur une chanson d’Al Stewart.

C’est nécessaire à sa survie.

*toile de Naomi Okubo

Lettera 32

Filed under: Couleurs et textures,La carte postale du jour — Lali @ 12:00

J’aime beaucoup le travail de l’artiste multidisciplinaire Jean-Michel Folon, et depuis très longtemps. J’ai d’ailleurs offert à des amis il y a plus de 30 ans une petite affiche encadrée d’une de ses aquarelles comme cadeau de mariage. Ils l’ont toujours.

Mais je ne connaissais pas du tout cette affiche publicitaire pour Olivetti. Cette carte postale m’a donné l’occasion d’en savoir plus sur la collaboration entre l’artiste belge et la firme italienne.

28 juillet 2024

L’ascenseur de Santa Justa

Filed under: La carte postale du jour — Lali @ 12:00

L’ami Armando aurait-il quelque chose à nous raconter à propos de l‘ascenseur de Santa Justa, une des curiosités de Lisbonne?

En vos mots 901

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Déjà le dernier dimanche de juillet. Décidément, l’été passe trop vite et je n’ai guère le temps d’en profiter. Espérons qu’août m’offrira un peu de temps juste pour moi, question de recharger mes batteries.

Pour le moment, je vous propose de nous raconter en vos mots ce qu’évoque pour vous cette toile de l’artiste brésilien Clodoaldo Martins. Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc amplement le temps d’écrire quelques lignes et de lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier.

D’ici là, bon dimanche, bonne semaine et bonne fin de mois à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.

27 juillet 2024

Besson, à nouveau

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 15:21

Il y a bien longtemps, trop longtemps en fait, que je n’avais lu un roman de Philippe Besson. C’est donc avec grand bonheur que j’ai retrouvé la plume de cet écrivain. Un peu grâce à mon amie brestoise, qui se reconnaîtra sûrement.

Avec « Arrête tes mensonges », adapté au cinéma en 2023, ce que j’ignorais, Philippe Besson signe ici un roman autobiographique dans lequel il s’investit sans pudeur et sans faux-semblant. Il y est question de lui, de la vie, de ce qui fait ce que nous sommes, de son homosexualité, de ses rapports avec autrui, de l’écriture, du besoin de transposer le vécu autrement.

« J’écrirai souvent, des années après, sur l’impondérable, sur l’imprévisible qui détermine les événements », affirme-telle d’emblée dès les premières pages. Une façon de nous annoncer qu’il a toujours parlé de lui en détournant les faits, en les déconstruisant, en les déplaçant dans le temps, en modifiant les lieux, pour être en mesure de parler de cet imprévisible et impondérable.

« J’écrirai également sur les rencontres qui changent la donne, sur les conjonctions inattendues qui modifient le cours d’une existence. les croisements involontaires qui font dévier les trajectoires », écrit-il aussi.

Celui qui a toujours inventé des histoires en regardant les gens, en imaginant leur quotidien, leurs origines, et même leur destinée, jeu qui faisait dire à sa mère « Arrête avec tes mensonges », est devenu écrivain. Il ne pouvait en être autrement. Est-ce parce que je fais la même chose depuis que je suis enfant que j’écris moi aussi? Ce n’est pas impossible. Mais je m’éloigne…

« Arrête avec tes mensonges », où il nous raconte son premier amour, est un roman bouleversant. Rien de moins. Et en dire davantage, ce serait trop en dire et vous priver d’un grand bonheur de lecture en dévoilant certains détails.

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