Tu disais
les nacelles iront mourir
au croisement de nos doigts
tu dessinais dans la neige
le triangle fatidique
j’étais l’océan
tu maudissais les algues
je dispersais notre amour
sur un pays sans existence
Anne-Marie Desmeules, Cette personne très laide qui s’endort dans mes bras
*choix de la lectrice de Denis Chiasson
Si on ouvrait les gens, on trouverait des paysages. Moi, si on m’ouvrait, on trouverait des plages. (Agnès Varda)
*toile de Camil Ressu
Rire comme un fou ou comme une folle n’est pas aussi intéressant que d’avoir un fou rire. (Agnès Varda)
*illustration de Marta D’Asaro
C’est grâce à cette carte postale représentant une toile de l’artiste Sviatoslav Novossadiouk que j’ai découvert cet artiste. Et comme j’ai beaucoup aimé cette scène, j’ai choisi de vous l’offrir afin que vous partagiez avec nous en vos mots ce qu’elle vous inspirera.
Aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain, ce qui vous laisse amplement le temps de déposer quelques lignes et de lire les textes inspirés par la toile de dimanche dernier.
Au plaisir de vous retrouver dimanche prochain, premier dimanche d’avril qui, je l’espère aura enfin des airs de printemps, l’hiver n’en finissant pas de s’étirer de ce côté de l’océan.
Une clé pour une relative paix, un relatif équilibre, une relative acceptation de la vie, c’est d’être tourné vers les autres. (Agnès Varda)
*toile de Kevin Hopkins
Agnès Varda s’est éteinte. Et plein d’images me sont venues en tête.
Et l’envie de n’en retenir qu’une. Celle de Lucille et moi, quand nous sommes sorties du Cinéma Élysée – qui n’existe plus – après avoir vu Sans toit ni loi il y a plus de 30 ans,
Nous étions muettes, émues. Nous venions de visionner un grand film.
Un film inoubliable.
Ce dimanche, nous le passerons avec cette grande dame du cinéma, le temps d’une courte présentation de sa carrière et de cinq citations.
Le reste de la promenade au pays de Varda vous appartient. Que vous choisissiez de lire des articles portant sur elle et sur ses films, ou de (re)voir quelques-uns de ceux-ci.
*illustration d’Ana Novaes
l’horizon brode
un navire
loin de la côte
qui prendra les vagues
de l’une à l’autre
de tes hésitations
Virginie Beauregard D., Les derniers coureurs
*choix de la lectrice de Wyndham Lewis
Avant qu’elle ne soit fusillée pour espionnage en 1917, Mata Hari connut une carrière de danseuse exotique et une certaine gloire. On imprima même des cartes postales à partir d’une photo prise en 1906. Et à partir de l’une d’elles, postée en 1908, on fit des réimpressions au goût du jour.
Une carte envoyée des Pays-Bas par mon amie Rosalinde,
