Lali

28 novembre 2011

Sans y toucher

Sans y toucher réunit des nouvelles, toutes plus émouvantes les unes que les autres. Probablement parce que Colette Nys-Mazure a pris le parti de rester à l’écart et de ne pas s’immiscer dans la vie de ses personnages, d’où le titre, Sans y toucher.

Au fil de quinze nouvelles, l’auteure nous livre des morceaux de vie, des impressions, des moments de tendresse, des regards, des gestes, toutes ces petites choses qui retiennent le temps et donnent à la vie un sens. Avec la finesse et la sensibilité qui lui sont propres et qui ont fait sa réputation. De plus, elle n’hésite pas à insérer en exergue de certaines nouvelles des poèmes brefs, Colette Nys-Mazure étant aussi poète. Des poèmes qui donnent le ton avant que ne débutent les nouvelles.

L’amour comme la mort sont présents dans plus de la moitié des nouvelles. Ainsi que l’enfance. C’est d’ailleurs par une nouvelle assez courte et portant sur les questions des enfants que se termine le recueil. Et par une phrase à retenir : Les enfants sont des maîtres.

Sans y toucher donne au quotidien et au rêve toute la place qu’ils méritent. Et c’est dans ceci, dans l’écriture du regard qu’est celle de Colette Nys-Mazure que ce recueil trouve sa raison d’être. À lire. Absolument. Si ce n’est pas encore fait.

Lu dans le cadre du Challenge « Littérature belge ».

challenge.gif

8 mars 2008

Un jour, j’irai voir les fontaines de Bruxelles

Filed under: Mes histoires belges,Signé Armando,Vos traces — Lali @ 0:53

musiciens

Je finirai bien par revoir Bruxelles un jour. Et ce jour-là, j’irai voir de près la fontaine des animaux musiciens de Tervuren photographiée par Armando. Et comme je serai sur place, j’en profiterai pour aller jeter un œil — voire deux — sur toutes les autres fontaines qui me font rêver depuis que je les ai découvertes ici. Et s’il me reste du temps, j’irai voir autre chose!

8 décembre 2007

Nuit douce en compagnie de Marie Warnant

mw

Et dans la nuit, sous un ciel blanc comme il n’y en a qu’en hiver, j’écoute Marie Warnant chanter Bruxelles et La vie est belle. Et je me transporte loin d’ici. Dans mes souvenirs. Je danse sur la Grand-Place en engouffrant une gaufre dégoulinante de chocolat fondant. Et peut-être même que je passe saluer le Manneken Pis en chantant du Brel.

Avant de retourner à l’album de Marie Warnant, tout de douceur. Et la nuit n’est que ça, douce, toute douce.

11 novembre 2007

Toujours cette envie qui me prend de partir

Filed under: Mes histoires belges,Vos traces — Lali @ 21:46

durbuy 9

Et cette envie qui me reprend de partir. Juste parce que j’ai classé des photos. Juste parce que je suis tombée sur les photos de Sylvia prises à Durbuy un jeudi de juillet 2005. Je la revois comme si c’était hier cherchant les angles pour bien saisir le charme de celle qu’on désigne sous le nom de « la plus petite ville du monde ». Je nous revois assises à une terrasse, elle en train de manger une gaufre et moi une glace. Je sens comme si j’y étais le soleil me brûler la peau.

J’ai tant de souvenirs heureux que je ne peux qu’être heureuse. Même si ce soir j’ai une furieuse envie de partir. De retrouver Durbuy ou Redu. Ou de sentir le vent de la mer du Nord sur ma nuque. Il y a des souvenirs plus vifs que d’autres.

2 septembre 2007

La liseuse de Sprimont

Filed under: Mes histoires belges,Scènes livresques,Vos traces — Lali @ 10:46

sprimont

Je suis passée à côté de Sprimont il y a deux ans. Trop de choses à voir. Trop de gens avec qui échanger. Trop de minutes les pieds dans l’Ourthe à rêver. Si bien que je n’ai pas vu le Musée de la Pierre.

Une Liégeoise y était, parce que s’y tiennent ces jours-ci les Rencontres Internationales de Sculpture de Sprimont. Elle m’a d’ailleurs envoyé quelques photos pour que je partage avec elle le plaisir des sculptures. J’ai retenu celle-ci pour vous, pour moi. Parce qu’il y a là tout l’univers de Lali. Quelqu’un qui écrit, quelqu’un qui lit. Et la finesse dans le regard de la photographe qui a su cadrer les deux « personnages » dans la prolongation l’un de l’autre.

18 juillet 2007

Bruxelles s’éveille

Filed under: Mes histoires belges,Signé Armando,Vos traces — Lali @ 23:52

joursurbruxelles

Bruxelles s’éveille. C’est l’heure où Armando est souvent dehors à mitrailler la beauté, avec cette lumière qui n’est propre qu’au lever du jour.

Montréal s’endort. C’est l’heure où Lali va aller rêver aux photos de Denise, de Géraldine, de Michèle et d’Armando.

Et pour mieux profiter de la photo, au choix : Bruxelles de Jacques Brel, de Calogero, de Benabar, de Dick Annegarn ou de Marie Warnant, ou bien, dépendamment de l’humeur du ciel, Il pleut sur Bruxelles de Dalida.

17 juillet 2007

À 300 mètres d’altitude

Filed under: Mes histoires belges — Lali @ 20:19

helico 1

helico 2

helico 3

helico 4

Dans quelques mois, ce seront mes photos qu’on verra ici de celle que j’ai quittée il y a deux ans exactement. La douce et verte Belgique dont j’avais rêvée et qui a été à la hauteur de mon rêve, et bien plus. Elle dont je conserve un souvenir impérissable. Elle qui m’attend et au-dessus de laquelle je volerai en hélicoptère grâce à Patrick qui n’est pas que concepteur de sites Web et sauveteur de Lali, mais aussi pilote. C’est lui qui me la fera découvrir autrement.

Oui, un jour, je la verrai à 300 mètres d’altitude. Ça vous fait rêver aussi ? Il suffit de cliquer ici pour voir comment ça passe et la galerie de photos. Qui de vous m’accompagnera ?

14 juillet 2007

Quand la Wallonie fait la bringue

Filed under: Mes histoires belges,Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 20:04

defile

C’était jour de fête hier en plein Quartier latin hier, à l’occasion du Festival Juste pour rire. J’ai retrouvé là-bas les gens de la délégation Wallonie-Bruxelles et les habitués des fêtes wallonnes autour d’un vaste choix de bières belges au Pèlerin-Magellan, ce bistro que j’affectionne depuis au moins 15 ans et dont, il va de soi pour une telle soirée, le patron est un natif de Wallonie.

Puis, nous avons défilé boulevard de Maisonneuve, puis rue Saint-Denis et rue Ontario derrière la fanfare de Cramique et le drapeau de la Wallonie en lançant des oranges, comme ça se fait dans les carnavals, entre autres à Binche. Et nous avons eu droit aux spectacles de rue tout à fait belges, c’est-à-dire absolument surréalistes, des compagnies Héliotrope et Okidok avant que Cramique ne fasse danser quelques-uns, après la dégustation de gaufres et de chocolats. Oui, décidément, il y en avait pour tous les goûts. Merci à ceux qui sont derrière et qui ont tout concocté. Ils ont su faire de cette soirée un moment de chaleureuse camaraderie qui restera gravé dans ma mémoire.

ruesaintdenis

Et bien plus tard, alors que le Festival juste pour rire battait son plein sur les diverses rues fermées pour la circonstance, les lumières ont brillé de tous leurs feux pour une foule de joyeux festoyards et de curieux. Lesquelles lumières je n’ai pu capter à mon goût. Un trépied risque de faire partie de mes prochaines acquisitions.

7 juillet 2007

B comme Bruxelles

Filed under: Mes histoires belges — Lali @ 0:42

map

J’allais la sillonner à pied et me gaver les yeux. Et c’est ce que j’ai fait jour pour jour, il y a deux ans. Bruxelles était au rendez-vous et j’étais sous la charme. Une gaufre à la main, dégoulinante de chocolat et de Chantilly, j’allais au hasard des rues qui mènent toutes à la grand-place. Je m’extasiais devant le nombre faramineux de chocolateries et je chantais Brel. Le ciel avait ce bleu qui n’existe que dans ces lieux où il est souvent gris et je souriais devant le minuscule symbole de la ville que j’aurais pu rater s’il n’y avait eu cet attroupement de Japonais devant à le photographier sous les quelques angles possibles.

À la fin de l’après-midi, alors que j’avais déjà tant marché, Christian est venu me rejoindre après le travail. Et nous avons continué à marcher. Lui me racontait la ville, les coins où je ne m’étais pas aventurée encore. Ce fut une longue marche. Nous avons même croisé le premier ministre, au nom imprononçable pour la Québécoise que je suis, mais il ne m’a pas saluée. Il ne devait pas savoir à quel point j’étais Belge de cœur.

Et bien sûr, il y a eu une bière sur une terrasse, au hasard de ces rues où il me traînait, oui je dis traînait, car je m’arrêtais partout, alors que lui marchait d’un bon pas. Et aussi des moules, je ne sais plus où, sur une terrasse. Il a plu, mais nous avons refusé de rentrer : l’auvent nous protégeait suffisamment. Christian disait qu’il fallait vraiment que j’aime la Belgique pour ne pas râler!

Il a choisi d’autres rues pour la promenade du retour. Je m’extasiais toujours autant. Bruxelles la nuit est si belle et je me sentais déjà un peu chez moi. Des envies d’y vivre un temps me gagnaient, surtout que le hasard qui fait bien les choses nous avait fait croiser le chemin de Passa Porta, la maison internationale des littératures et que je voyais là un signe du destin. Peut-être qu’un jour, qui sait, je ferai cette demande de bourse pour vivre à Bruxelles quelques mois…

Puis, un dernier tour en voiture. Nous avons laissé derrière nous les lumières de Bruxelles. Mes yeux brillaient autant que la ville que nous avons quittée, je crois bien.

29 juin 2007

Prête

Filed under: Mes histoires belges — Lali @ 22:29

atlasdelabelgique

J’étais prête pour mon arrivée en Belgique il y a deux ans, aujourd’hui. J’avais appris quelques mots de wallon, lu sur l’histoire de la Belgique et de la Wallonie, traversé moults guides touristiques de toutes sortes, et même l’Atlas de la Belgique, pour en savoir le plus possible sur ce pays dans lequel j’allais vivre et voyager pendant 18 jours. J’allais passer de l’attente et du rêve à la réalité. J’allais enfin goûter de vraies frites belges et entendre ces accents qui ont parfois des airs des nôtres. J’allais enfin voir Ostende du roman de Jacqueline Harpman, j’allais enfin marcher dans le Bruxelles de Brel, j’allais découvrir de près l’humour surréaliste des Wallons qui ont tous un peu de Sttellla en eux.

Pas une minute, je n’ai été déçue. J’ai été chez moi tout de suite, comme j’ai été chez moi à Paris ou en Bretagne. Mais peut-être encore plus en Belgique que dans ces deux endroits que j’affectionne presque démesurément. Ceux qui m’attendaient ne m’attendaient pas qu’un peu, tout comme ceux qui m’attendent aujourd’hui, encore plus nombreux qu’il y a deux ans.

Et parce que la vie est ainsi faite, et que rien n’arrive pour rien, comme pour souligner cet anniversaire, j’avais au courrier du jour une invitation de la délégation Wallonie-Bruxelles au Québec pour le cocktail précédant la soirée wallonne du Festival Juste pour Rire, le 13 juillet. Événement auquel j’ai participé en 2006 en tant que bénévole et en 2005 pour applaudir Cré Tonnerre. Belle façon de me confirmer que je fais partie des amis des Wallons au Québec.

Page suivante »