Lali

31 décembre 2008

Morceau de mémoire 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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La lectrice de Leslie Rohonczy s’est laissée emporter par les mots du poète Jacques Brault. Comme je l’ai été autrefois, comme je le suis toujours. Par ces mots-là, précisément.

Jusqu’où nous conduira la main de mémoire jusqu’où parmi
des hommes fichés dans leur hébétude et qui
regardent à longueur de servitude passer le fleuve royal

Scintillante présence

Filed under: États d'âme,Vos traces — Lali @ 22:16

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Demain du ventre du temps surgira une année nouvelle. [Njabulo S. Ndebele]

Et tandis qu’elle se prépare à venir, qu’elle tisse ses fils en sourdine, l’année nouvelle laisse les bougies allumées de Denise dans la nuit, scintillante présence pour nous rappeler que la vie est parfois si douce quand on s’attarde à vivre chaque instant intensément.

Les dernières heures de 2008

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L’horloge de Librissime, une librairie du Vieux-Montréal, indiquait midi trente-cinq. C’était au printemps, un printemps comme je n’en ai jamais vécu un et qui restera imprimé dans ma mémoire des années durant, et probablement toute ma vie. Je ne savais pas que la photo serait déposée au pays de Lali, à l’heure du bilan de fin d’année, à l’heure où ailleurs c’est déjà 2009. Je ne savais rien de cela, pas plus que je ne sais ce que l’année nouvelle m’apportera.

Je sais juste que dans six heures sonnera l’heure des vœux. Et que je regarde 2008 à la fenêtre vivre ses heures heures.

Un peu de givre et de douceur

Filed under: Signé Lilas,Vos traces — Lali @ 12:49

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Que ce dernier jour de l’année vous offre autant de douceur que celle qui se dégage des photos de notre amie Lilas, toujours à l’affût de la beauté et de ce que d’autres ne voient pas toujours…

Ce que mots vous inspirent 62

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

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La vraie paresse, c’est de se lever à six heures du matin pour avoir plus longtemps à ne rien faire. (Tristan Bernard)

Les lectrices peintes par l’artiste colombien Santiago Martinez Delgado seraient-elles en train de discuter le contenu de la phrase de Tristan Bernard, elles qui se lèvent toujours tôt non pas pour faire moins mais pour faire plus? Auront-elles quelque chose à écrire à partir de celles-ci ou vous laisseront-elles le faire?

La phrase est là pour ce que mots vous inspirent et comme chaque fois, elle restera là pendant une semaine.

À moins que vous ne préfériez vous adonner à la paresse?

Suite mercredi!

Le rendez-vous galant de Denise

Filed under: Vos traces — Lali @ 6:16

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Denise avait encore un rendez-vous galant ce matin. Si, si, je vous le dis! Il y a un rouge-gorge qui tenait à lui murmurer des mots doux… Mais il est si timide qu’il n’a pas osé s’approcher. Peut-être au prochain rendez-vous?

30 décembre 2008

Morceau de mémoire 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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La lectrice d’Henry Bouvet est heureuse. Je lui ai tant parlé du poète Jacques Brault qu’elle avait hâte de parcourir Mémoire à son aise. J’ai donc laissé la lectrice et le livre seule à seul. Pour qu’elle trouve ces mots :

Aujourd’hui comme demain avec les mots du bord
et qui s’en vont à la diable
Je t’écris et je te parle comme de nulle part
Parce qu’il le faut et que c’est ainsi sans rime ni raison
Comme au premier jour comme au premier mot dans la rue
qui coule encore dans la ville
Je t’aime pour ces pauvres mots entre nous tombés
je ne sais où
Et par nos corps qui se disjoignent et font silence
de toute part
Et par tous et toutes qui refont les mêmes mots
avec la fleur à la bouche

Un véritable roman d’atmosphère

Filed under: À livres ouverts,Mes lectures belges — Lali @ 19:30

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J’aime les romans qui mettent en scène des écrivains. Je ne pouvais donc qu’être attirée par le roman de Caroline Lamarche intitulé Lettres du pays froid. Un roman que j’aurais du mal à résumer d’ailleurs. Un roman où s’entrecroisent écriture, Frida Kahlo, amour, mort et personnages fantasques autour de la narratrice-écrivaine. Un roman que j’ai aimé pour l’écriture riche et imagée de l’auteure, pour ce personnage trouble et troublant d’Alexis, pour le non moins troublant Loup, pour le besoin d’écrire omniprésent de la narratrice, pour les questions de celle-ci, pour tout ce qui fait de ce roman un véritable roman d’atmosphère.

Je ne veux pas y penser, mais…

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 17:45

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Je ne veux pas y penser, mais j’y pense quand même. Aux journées qui passent trop vite et qui mèneront inéluctablement à la fin des vacances. Bien trop vite. Alors qu’il y a encore dans mon lit une pile de livres qui attend. Non pas Lolita que la lectrice de Suzie Spaggiari est en train de lire, mais des romans, des recueils de nouvelles. Tous attirants. Tous tentants. Et auxquels dans quelques jours je ne pourrai leur consacrer autant de temps qu’en ce moment.

Je ne veux pas y penser, mais j’y pense quand même.

On va se régaler!

Filed under: Signé Chantal,Vos traces — Lali @ 15:28

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C’est l’heure du café, du thé, du chocolat chaud… Et en plus, Chantal nous attend à Paris, dans mon café préféré… Je sens qu’on va se régaler!

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