Lali

31 décembre 2007

Pour 2008

Filed under: États d'âme,Vos traces — Lali @ 23:46

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(photo de Denise prise spécialement pour cette nuit)

Bientôt l’heure… Faut-il rester dans le traditionnel Bonheur, santé, prospérité pour être dans la note? Peut-on s’en écarter sans passer pour l’originale de service? Et pourquoi devrait-on se limiter à répéter inlassablement année après année les vœux que tous se font sans y croire vraiment?

Pas pour moi. Comme toujours, je ne pourrai être que moi et ça veut dire non conventionnelle. Tant pis si vous vous attendiez aux vœux d’usage. Tant mieux si ce n’était pas le cas.

Donc… Qu’il y ait chaque jour des sourires sur votre route pour illuminer chacun d’eux. Qu’il y ait dans votre vie des regards dans lesquels plonger en toute confiance. Qu’il y ait des mains qui se tendent, même quand vous ne les attendrez plus. Qu’il y ait de la tendresse, une profusion de tendresse au quotidien. Que la richesse soit celle d’avoir dans vos poches de quoi offrir une glace ou des fleurs quand l’envie vous en prendra.

Et surtout, que cette année vous soit douce. Douce et pleine de chaleur.

Coiffure du Nouvel An

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 23:23

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Elle est prête. Minuit peut sonner. La lectrice d’Alexander Brullov attend son prince pour qu’il l’embrasse sous la feuille de gui qu’elle a accroché juste au-dessus de la porte. Il paraîtrait que ça porte chance aux amoureux. Espérons juste que le cadre de porte soit assez haut pour qu’elle n’y accroche pas sa somptueuse coiffure du Nouvel An…

Sans embrasser Bijou

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 22:24

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Il a peut-être ouvert des albums remplis de photos ou des livres dont il avait oublié l’existence, ou relu quelques lettres d’une autre époque. Pour meubler le vide d’aujourd’hui. Pour se remémorer ces soirs de Saint-Sylvestre d’autrefois où c’était la fête.

Et ça l’a fait sourire. Beaucoup sourire. Car ainsi occupé, le lecteur de Beverly Claridge ne s’est pas rendu compte qu’il était passé d’une année à l’autre sans embrasser Bijou qui l’a rappelé à l’ordre en présentant son museau humide.

À minuit…

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 22:11

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J’entendrai peut-être des Bonne année fuser dans l’escalier. Ou pas. Et à minuit, je serai fort probablement là, à faire le tour de ma galerie, à regarder des toiles, comme le fait la lectrice de Gary David Hoffmann et je penserai à quel point j’ai de la chance de finir l’année en faisant ce que j’aime, c’est-à-dire inventer des histoires. Et je songerai aussi au bonheur de commencer 2008 en continuant à faire ce que j’aime… Et probablement que j’aurai une pensée pou tous ceux que j’aime. Afin que leur année qui commence – et pour beaucoup, qui est déjà entamée – soit douce, tout simplement douce.

Je retiendrai…

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 21:17

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Et probablement qu’on le fait sans s’en rendre compte. Parce que c’est plus fort que nous. On a beau ouvrir un livre au hasard, comme l’a fait la lectrice d’Hans-Peter Szameit, ce ne sont pas les pages d’un livre qu’on tourne un 31 décembre. Ce sont celles de cette année qui se termine, sur laquelle on pose à certains moments un regard tendre et amusé, alors que d’autres font glisser des larmes qu’on essuie bien vite avec la manche de son pull.

On a beau se promettre de passer d’une année à l’autre comme on traverse la rue, en regardant à droite et à gauche, mais sans plus, ce n’est pas ce qui se passe. Je sais, j’ai tenté le coup. Le livre est resté ouvert, j’ai moi aussi fait le tour de l’année 2007. Et je ferai ce que j’ai toujours fait quand une année se termine. Je ne conserverai que les images les plus belles… Pas celles qui blessent, pas celles qui font douter de soi et de tout, pas celles qui ont fait mal à ceux que j’aime, non, aucune de celles-là. Tant pis pour les blessures en route, elles ont bel et bien cicatrisé. Je remercie quelques-uns d’avoir été là quand il fallait panser les bobos et mettre de l’ongent, ils se reconnaîtront sans que je ne les nomme un par un.

Je retiendrai les amitiés qui se sont nouées au pays de Lali entre lecteurs et lectrices du monde. Je retiendrai aussi la catégorie En vos mots, ces pages créées pour vous, dont je suis très fière tout comme je suis heureuse de Vos traces. Je retiendrai tous ceux qui sont passés chez moi par toutes sortes de liens, Le Monde, Olivier SC, Caroline, BelleSahi, Beatrix, Vanessa et bien d’autres. Oui, le pays de Lali a vraiment grandi cette année. Merci à vous tous d’être là. Je ne pourrai non plus vous nommer tous, mais vous savoir là me donne envie de continuer à l’heure du bilan de fin d’année.

Je retiendrai des moments tendres, le bonheur de ma mère de voir à nouveau clairement les couleurs, l’amitié qui règne au sein su service où je travaille, des livres, des musiques, le soleil sur ma peau, la neige qui virevolte, un bouquet de roses, les sourires de ceux que j’aime, ce matin d’octobre où je me suis roulée dans l’herbe, des poèmes, des soirées à rêver, une caresse d’une tendresse infinie sur mon visage et la vie qui s’est mise à pétiller comme jamais.

Je retiendrai aussi ce dernier jour de l’année où on a peur de passer à l’année suivante. Parce que tous les instants de l’année exceptionnelle qui se termine qu’on voudrait retenir à jamais. Et qu’on imagine qu’il n’y aura pas de plus belle année que celle qu’on vient de vivre.

Et puis, on se dit que l’année 2008 sera encore plus belle. Qu’on veut y croire, qu’on y croit. Et on mange une praline. L’année prochaine sera belle : il en restera demain.

Dernier jour de l’année

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 12:30

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Peut-on le dernier jour de l’année se faire un thé et ouvrir un livre comme s’il s’agissait d’un jour ordinaire? Peut-on ne pas penser à l’année qui se termine, ne pas en faire le tour et déjà espérer deux ou trois bonnes choses pour celle qui vient? Je me le demande, alors que je regarde la lectrice de Robert Bereny, tellement loin de toute la vie qui s’agite en ce jour de la Saint-Sylvestre. Je me le demande, alors que je n’ai rien fait de spécial depuis le matin. Oh si, j’ai peut-être rêvé un peu plus que d’habitude, mais encore…

Et puis, il est juste midi et des poussières. J’ai encore bien le temps de préparer mes vœux de nouvelle année, j’ai encore bien le temps pour une autre tasse de thé et quelques pages de mon roman… Pourquoi, en effet, devrais-je vivre la dernière journée de l’année de façon précipitée?

Je vais donc vivre ma journée tranquillement, avec quelques incursions au pays de Lali, pour ne pas faire de ce dernier jour de l’année une journée trop spéciale. Même si je sais que plus elle avancera, plus je me mettrai à rêver…

30 décembre 2007

En vos mots 38

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

korovin 2

Pour ce dernier En vos mots de l’année, une toile du peintre russe Konstantin Korovin. J’ose espérer qu’elle vous révélera ses secrets, qu’elle vous inspirera une histoire, des vers, un moment d’émotion que nous lirons dimanche prochain, comme nous pouvons lire aujourd’hui les textes inspirés par l’écrivain de Kaziah Hancock.

En vos mots est votre lieu privilégié au pays de Lali. Une invitation à vous laisser porter par une toile sans savoir ce que les autres y voient, comme au temps de l’école et des compositions sur un thème imposé. Sans règle. Juste pour le jeu. Pour le partage.

Puisse cette dernière toile de 2007 donner le goût à certains qui n’ont pas encore osé le faire ou qui s’y sont rarement risqués d’écrire pour le bonheur d’écrire.

À l’année prochaine, pour la suite!

Fabien et la fille de Montréal

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 7:48

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Il lisait dans sa chambre de La Louvière. Il me racontait Prévert ou Vian avec emballement, quand nous causions sur MSN les dimanches après-midi ou les nuits où il ne dormait pas. Il écrivait des poèmes, je les révisais.

Puis, un jour on a décrété qu’on serait frère et sœur. Comme ça. Parce que. Il y a des choses qui ne s’expliquent pas. C’en est une.

Un jour de juillet 2005, on a roulé dans toute la Belgique. On s’arrêtait ici et là. Émerveillés par cette journée à nous deux qui restera gravée à jamais. Et le village de Redu me rappellera toujours son sourire, sa jeunesse, son goût pour la vie et les mots, alors qu’on caressait ensemble de vieux livres.

Il m’envoyait des photos de lui s’élançant dans le ciel en parachute. Et des poèmes. Moi, je souriais. Je voulais juste qu’il soit heureux.

Il me communiquait son enthousiasme, celui de ses 20 ans, alors que les miens avaient un quart de siècle de poussière dessus.

Il rêvait comme je rêvais. C’est peut-être ça qui nous a unis dès le départ, cette propension au rêve et l’amour des mots.

Je le voulais heureux. Comme seule une grande sœur pouvait le voir heureux.

Et puis est arrivée celle qui lui a fait chanter La fille de Montréal de Sheller :

Elle a pour habitude
De poser son visage entre mes mains
Ooh, ooh, elle me donne l’amour
Dont j’avais tant besoin
Le Bon Dieu me pardonne
A sa vue je frissonne
Et je me sens bien
Je fais tout ce qu’elle veut
Pour ça elle s’y prend bien

Refrain:
Elle est venue de Montréal
Pour se glisser dans mon bain
Et elle me fait, c’est normal
L’amour avec l’accent canadien

Coulent entre les épingles
Ses mèches folingues
Et ça lui va bien
Ooh, ooh, elle me shoote un baiser
Grisant comme le bon vin
J’ai connu la fortune
De son corps au bord de lune
Et j’y reviens
Ooh, ooh et si elle veut ma peau
Je lui donne dès demain

{Refrain}

Sans parler outre mesure
Sur les années futures
J’espère bien
Ooh, ooh, que je pourrai vous dire chaque jour
Tout va bien
Son billet sur Québec Air
S’en ira en poussières
Un beau matin
Ooh, Ooh, je la garderai là
Autant qu’elle ira bien

{Refrain}

La fille de Montréal…

Fabien ne lit plus seul dans la nuit comme le fait le lecteur d’Eastman Johnson. Et tout à l’heure, je retrouverai mon frérot. Et je rencontrerai enfin Sophie, que j’ai vue en photo et dont je connais la voix, cette fille de Montréal qui le rend heureux. Et je dirai à la miss merci de prendre soin de lui.

Douceur d’un dimanche matin

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 6:51

d-levine

Douceur du jour qui gagne peu à peu sur la nuit et qui se pose sur le livre du lecteur de David Levine qui s’était endormi en le laissant là, sur l’oreiller, pour ce moment où le jour nait. Douceur de la lumière qui fait jaillir les mots, qui éclaire peu à peu la pièce. Douceur d’un dimanche matin lumineux pour un lecteur.

29 décembre 2007

Kenzo et Pavel

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 22:41

simpson

Heureusement que le lecteur de Jeff Simpson en avait assez de lire le journal. Oui, heureusement. Il faut un jour arrêter de lire de mauvaises nouvelles page après page. Kenzo le-chat-qui-voit-tout a bien vu la mine déconfite de son maître à mesure que celui-ci progressait dans sa lecture. Non, il n’allait pas le laisser dans cet état, parole de Kenzo!

Le maître et la bête à poils se sont regardés. Kenzo s’est installé.

Pavel ne saura pas aujourd’hui les résultats de la loto. Il en a fini avec la lecture.

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