Lali

31 mars 2007

Merci Denis!

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 23:34

keiko matsui

Mon ami Denis s’avoue peut-être vaincu face à la terminologie informatique de la construction des sites Web, parce que celui qui la lui enseigne est convaincu que tout le monde connaît cela presque autant que lui et que les autres sont des imbéciles. Mais il sait – et très bien – qu’il y a toujours eu des profs comme ça, et il y en aura toujours, même si cela le met en rogne.

Qu’on se demande après pourquoi les gens laissent tomber certains cours… mais là n’est pas le propos du billet.

Car ce que je tiens à dire c’est que pour la musique, il est difficile de faire concurrence à Denis. Chaque semaine, il envoie à son petit cercle de mélomanes en quête de découvertes des bribes d’un tour du monde en musique. C’est chaque fois une surprise. Je ne sais jamais ce qu’il va avoir trouvé pour me faire rêver.

Un de ses précédents envois m’enchante. Littéralement. À dire vrai, ça a été un coup de foudre. La pianiste Keiko Matsui, particulièrement dans Dream Walk, fait rêver. Il y a quelque chose de doux, de frais, de tendre dans ce qu’elle propose. Moment de bonheur. J’avais envie que vous la découvriez vous aussi.

Caramel charentais

Filed under: Le plaisir des papilles — Lali @ 23:17

caramel

Si j’achetais une boîte de ce régal de la Saunière, plutôt que d’en prendre deux ou trois à la fois, il est presque évident que je serais incapable d’être raisonnable.

Imaginez un caramel fondant, à peine aromatisé à la fleur de sel de l’île de Ré et au pineau et dites-moi si on peut résister à un tel délice. On ne peut pas. J’affirme cela en connaissance de cause: mon dernier caramel est à fondre dans ma bouche.

Lire côte à côte

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 22:51

nikki cheal

Si le lecteur jetait un œil sur la lectrice plutôt que d’être plongé dans son livre, on se croirait dans Domicile conjugal de François Truffaut. Mais ce n’est pas le cas. Le lecteur, comme la lectrice de Nikki Cheal sont côte à côte, mais pour le moment n’en sont pas à l’heure de partager ce qu’ils lisent. Or, il y a quand même une espèce de paix et de complicité dans cette capacité de pouvoir être chacun dans sa bulle et ensemble, en même temps.

Une tante complice

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 22:27

george romney

Voilà un moment que la lectrice de George Romney est prête. Son cavalier vient la visiter et elle pourra s’asseoir au salon avec lui sous l’œil vigilant de sa tante qui joue les chaperons. Mais qui laisse bien des choses passer: elle a été une jeune fille autrefois. Et ce n’est pas elle qui va dire quelque chose si jamais le jeune homme dépassait la distance qui doit séparer les amoureux. Tout de même !

J’aime bien imaginer à cette lectrice une tante complice, une tante lectrice, qui lui prête des livres que les parents de la demoiselle n’approuveraient peut-être pas et qui laisse le prétendant être d’une hardiesse mal venue à cette époque, mais combien délicieuse pour la vieille tante qui n’en a plus que le souvenir.

Les lectrices en blanc

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 21:36

dennis perrin 5

dennis perrin 6

dennis perrin 2

dennis perrin 3

dennis perrin 4

dennis perrin 1

Je les regardais et je me disais que ma garde-robe n’a vraiment rien à voir avec celles des lectrice de Denis Perrin. Je ne porte pour ainsi dire jamais de blanc. En fait, je crois ne posséder en tout et pour tout qu’un seul vêtement blanc. Je n’ai jamais été attirée par cette couleur sauf pour les murs parce que le blanc accroche bien la lumière. Mais m’habiller en blanc ? Non, vraiment ce n’est pas moi. Je suis la plupart du temps vêtue de noir, et cela depuis des années. Et si ce le vêtement du jour n’est pas entièrement noir, il y a du noir dans le motif de la jupe, dans le foulard. Bien entendu, il m’arrive de porter du rouge, ma couleur fétiche, et du vert pour faire ressortir mes yeux. Mais même avec ces deux couleurs, je trouve moyen qu’il y ait du noir.

Je ne m’imagine pas une seconde vêtue de blanc comme ces lectrices. Et pourtant, il y a de la grâce et de la sensualité dans ce blanc. Mais ce n’est pas moi. Vraiment pas.

Elle avait pensé sortir, mais…

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 21:27

john goodrich

Elle avait pensé sortir, téléphoner à une amie. Elle se disait que c’était un belle soirée pour un dessert quelque part. Mais c’était sans compter le livre commencé la veille et laissé là, sur la table. Si bien que les bonnes intentions de la lectrice de John Goodrich se sont envolées sitôt qu’elle a pris le livre pour le déplacer de quelques centimètres. Non pas qu’il n’aurait pas été agréable de sortir, de choisir un lieu où on peut discuter tranquillement. Mais elle se connaît. Elle aurait souvent regardé l’heure, même en bonne compagnie. Parce qu’elle aurait laissé là, sur la table, celui avec qui elle a décidé finalement décidé de passer la soirée.

Le bonheur des choses immuables

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 19:38

danny vigil 1

danny vigil 2

Elles ont couru, elles ont joué au ballon et à la corde à danser. Elles ont fait ce que nous faisions à leur âge. Il y a malgré tout des choses immuables.

Et tandis que le repas se prépare, qu’elles entendent leurs parents s’affairer à la cuisine, les lectrice de Danny Vigil se sont installées, l’une sur le fauteuil, l’autre par terre, pour dévorer le livre laissé là pour profiter du beau temps. Comme nous le faisions aussi.

Quel bonheur qu’il y ait des choses qui ne changent pas.

Sous les arbres

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 18:22

sisley

Elle a marché, il faisait si beau. Elle a marché tant et si bien qu’elle s’est retrouvée au pied des arbres majestueux, son endroit de prédilection. Elles se sent si bien là. Comme si les arbres étaient en mesure de la protéger de tout, comme s’ils pouvaient calmer la tempête dans ses sentiments.

Elle s’est d’abord assise; elle a fermé les yeux. Elle a goûté l’instant. Puis, la lectrice d’Alfred Sisley a lu. Elle lit d’ailleurs encore. Elle connaît si bien la route qu’elle ne rentrera que quand la lumière ne sera plus assez intense pour que ses yeux puissent poursuivre leur lecture.

Ses objets dans la lumière

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 10:54

mcgillivray

Elle s’est assise à la fenêtre, celle où entre le soleil presque toute la journée, comme j’aime le faire. Il y a sur sa grande table une tasse de café, des livres et de quoi écrire, car la lectrice de Susan McGillivray aime aller du papier vierge aux lettres imprimées.

Elle aime aussi la lumière qui se pose sur son petit univers. Et parfois ne pas écrire, ne pas lire, juste regarder les livres et les plumes dans la lumière.

Instantané sur une bouchée

Filed under: Le plaisir des papilles — Lali @ 7:50

trousdebeignes

C’est l’heure du premier café, l’heure des trous de beignes que je suis allée chercher le soleil à peine levé. C’est l’heure où je ne ne sais pas de quoi sera faite ma journée, quels CD je choisirai, quelles lectrices vont me livrer leurs secrets, quel lieu visité va s’imposer à mon esprit. C’est l’heure où mes voisins ne s’agitent pas encore, où je n’entends pas la porte de l’entrée claquer. C’est une heure douce, où chaque bouchée est un plaisir, où chaque gorgée est meilleure que la précédente. C’est l’heure où le temps est suspendu.

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