Les vers de Werner 1
Cette paresse autour
des mots
cette caresse d’eau
sur la pierre
cette façon du poème
de ne pas retenir
Werner Lambersky, Komboloï
*choix de la lectrice d’Antoni Clavé
Cette paresse autour
des mots
cette caresse d’eau
sur la pierre
cette façon du poème
de ne pas retenir
Werner Lambersky, Komboloï
*choix de la lectrice d’Antoni Clavé
Elle avait lu Le petit prince il y a très longtemps et n’en avait gardé qu’un vague souvenir.
Celui de sa seconde lecture risque d’être impérissable.
Si, si, elle me l’a dit.
La carte envoyée de Biélorussie par Darya a été pour moi l’occasion de découvrir le bonheur des personnages créés par Anna Saveleva Varella. De quoi sourire pour la journée!
La même lumière, les mêmes feuilles qui bougent
sur un fond gris bleu, le même ciel, mais non,
jamais le même, le même paysage qui
recommence dans les yeux et pas le même,
mêmes couleurs et pour les dire les mêmes mots,
un cri bref — et toujours autre chose.
Jacques Ancet, Comme si de rien
*choix de la lectrice de Richard Diebenkorn
Sous la lampe allumée c’est une ombre
qui se répand. Impossible d’y voir ce qui vient.
La nuit s’est installée, une de plus pense-t-il
tandis qu’il cherche à comprendre tous ces mots
qu’il trouve sans le vouloir, cette encre,
toujours plus noire, où dedans est un dehors sans fin.
Jacques Ancet, Comme si de rien
*choix de la lectrice de Pierre Cornu
« I s’rait dommage qu’i’ seit passé par la goule d’un Parisien » (Il serait dommage que ce soit passé par la bouche d’un Parisien) : se dira en mangeant quelque chose d’excellent!
(extrait de Normandises : Savoureuses expressions normandes de Roger Jouet)
*toile d’Harold Altman