Malgré un beau sujet, il arrive que certains livres soient tout simplement ratés. C’est hélas le cas de Zhang, le peintre magicien, un roman de Pascal Vatinal, conférencier et spécialiste de la Chine.
Comme j’aime les histoires où il est question de peinture, je me faisais pourtant une joie de lire ce roman destiné aux jeunes lecteurs. Mais je suis restée au bord de la route, malgré le talent évident de conteur de l’auteur.
Le problème, à mon humble avis, réside dans le format choisi par Pascal Vatinal. En effet, un album aurait été un meilleur choix pour relater l’histoire de Zhang, un peintre sur soie tellement talentueux que tout ce qu’il peignait était proche de la réalité tout en la dépassant.
Mais comment parler des couleurs, des textures, des ombres et de la lumière avec des illustrations en noir et blanc d’une telle banalité qu’on les croirait sorties d’un album à colorier à un dollar? Difficile, voire impossible.
Pourtant, l’illustration de la couverture, sans être exceptionnelle — loin de là —, était tout de même « correcte ». Mais il m’aurait fallu bien davantage pour être conquise. Un véritable album. Moins de textes. Des illustrations en couleur.
Un tel sujet méritait un autre traitement que celui qui lui a été accordé. L’éditeur aurait dû s’en rendre compte. Dommage.