Lali

J’adore prendre le thé. Je devrais même le faire plus souvent. C’est ce que suggère cette illustration signée Siguté Ach, une artiste lituanienne que j’aime beaucoup.

Les mots ont d’abord une énergie qu’ils perdent ensuite : ils se sclérosent. Changer les mots vous permet de retrouver la vie. (Georges Banu)

*illustration d’Anna Forlati

C’est la question que se pose Sabine, qui a passé une journée à Duisburg récemment, mais pas sur l’eau ni dans l’eau!

Pour répondre à sa question, je dirais qu’il s’agit d’une baignoire de rêve puisqu’il suffit de hisser la voile pour prendre le large.

Les cartes postales nous transportent d’un lieu à l’autre, d’une découverte à une autre. Celle-ci, un envoi de ma filleule, illustre bien la chose.

Je ne connaissais pas le mot antiphonaire avant de recevoir cette carte postale, c’est vous dire. Je sais maintenant qu’il s’agit d’un livre, et que cette page aux enluminures magnifiques fait partie de la collection du Walters Art Museum de Baltimore. Je sais aussi que si vous visitez les liens que je vous propose, vous aurez envie d’aller plus loin. Vous risquez donc d’y passer quelque temps. C’est ce qui m’est arrivé. Je ne le regrette pas.

Il y a 38 ans, j’étais à Haarlem, aux Pays-Bas. Annemarieke fêtait son anniversaire. Je me rappelle qu’il pleuvait et qu’on a mangé du gâteau, mais surtout que la musique avait pris toute la place. L’un des amis d’Annemarieke s’était installé au piano tandis qu’elle accordait son violoncelle et qu’une amie violoniste faisait de même.

Je crois que j’ai entendu du Mozart. Je n’en suis pas certaine. Je sais juste que cette fête a été mémorable.

Cette carte postale m’a transportée dans le temps jusqu’à ce jour de mars lointain et inoubliable.

L’homme aime qu’on le berce, même si c’est d’illusions. L’homme aime s’endormir paisiblement et faire de beaux rêves, même s’il risque de ne plus se réveiller. (Marcus Malte)

*illustration de Victoria Fomina

Avez-vous essayé de lire dans cette position? Vous avez trouvé cela agréable? Pour ma part, je n’ai pas tenu longtemps. Lire un livre en le tenant à bout de bras ne fait vraiment pas partie de mes positions préférées pour lire. Mais ça fait une bien jolie photo. Et grâce à elle, j’ai fait connaissance avec la photographe Kinga Howard.

Avant de recevoir cette carte postale, jamais je n’aurais imaginé que des comprimés, capsules et gélules, qu’on nomme tout simplement pilules la plupart du temps, avaient inspiré un artiste.

C’est le cas du Britannique Damien Hirst, un artiste étonnant, fasciné par l’univers pharmaceutique au point de dédier une partie de son travail aux médicaments.

Une carte étonnante, qui aura une place bien spéciale dans ma collection. Avec six pharmaciens dans la famille, il ne peut en être autrement.

Déjà le dernier dimanche de mars! C’est fou comme les semaines passent vite. Celle-ci apportera-t-elle enfin un vrai printemps aux Québécois, las de cet hiver qui s’éternise? On verra…

Pour l’heure, je vous propose de faire vivre cette illustration de l’artiste canadienne Christine Karron, originaire d’Estonie et ayant grandi en Allemagne, dont j’ai découvert le travail par l’entremise d’une carte postale.

Aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain, comme le veut l’habitude. Vous avez donc plus que le temps d’écrire quelques lignes et de lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier, et même de commenter ceux-ci.

D’ici là, bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui lisent. Qu’elle soit ensoleillée!

Elles attendaient leur heure, semble dire cette image du photographe serbe Aleksandar Todorovic.

Ce que j’ai hâte de voir des jacinthes sortir de terre. Et des tulipes, des crocus, des jonquilles…