Odeur de varech 1
croisant d’autres pas
je marche dans le silence
odeur de varech
Gilles Ruel, Odeur de varech
*choix de lalectrice d’Ilya Repin
croisant d’autres pas
je marche dans le silence
odeur de varech
Gilles Ruel, Odeur de varech
*choix de lalectrice d’Ilya Repin
Voilà bien trois semaines, peut-être même quatre, que les préparatifs ont commencé. Mais il restait quelques détails à fignoler, quelques personnages à redresser, à cause des rafales de vent des derniers jours. Pas question que ça soit autre chose qu’impeccable pour accueillir les monstres et les princesses, Harry Potter et Spiderman, les sorcières et les chats qui tendront leurs citrouilles de plastique, leurs taies d’oreiller ou leurs sacs pour l’occasion. Halloween, ça n’arrive qu’une fois par année et au coin de la rue Saint-Zotique et du boulevard Pie-IX, où la propriétaire mettait une fois de plus la main à la pâte ce midi, c’est vraiment la fête!
Je ne suis pas certaine que ce lit soit des plus confortables, mais cette photographie de la Suédoise Maria Friberg reçue du Texas donne envie de faire connaissance avec l’artiste.
Quelle histoire va-t-il trouver pour faire vivre la scène livresque proposée dimanche dernier? Et vous, quelle histoire inventerez-nous à notre intention? C’est ce que nous saurons dans 24 heures!
*toile de Francisco Ribalta
Hoi Han, Vietnam
Après le pont
plus rien de toi
juste un visage
parmi tant d’autres
mon vélo avance
dans le trafic de Hoi Han
un bagage en moins
dans mon cœur
vermicelle
Nathalie Thibault, Comme un papillon avec une aiguille dans le cœur
*choix de la lectrice de Carl Larsson
Magnifique photo que celle-ci, prise par Véronique Durruty et envoyée par Danièle.
On aurait presque envie de faire de même!
L’enfance cache en chacun de nous des mystères que nous redécouvrons au gré de nos souvenirs. (Gilbert Sinoué)
*toile de Pierre Parocel
L’oiseau
Je sors de mon lit
de plume
avec des ailes
qui ne m’appartiennent pas
Nathalie Thibault, Comme un papillon avec une aiguille dans le cœur
*choix de la lectrice de Delphin Enjolras
C’est en 1945 que l’on a pu voir sur grand écran la comédie musicale State Fair, une adaptation en notes et chansons du film sorti en 1933. Une autre découverte grâce aux cartes postales. Maintenant, il faudra que je demande à ma mère si mon grand-père l’a emmenée voir ce film à l’époque, lui qui aimait tant aller au cinéma avec sa fille.
La nature hait l’uniformité et aime la diversité. C’est là peut-être que se reconnait son génie. (Bernard Werber)
*illustration de Maxfield Parrish