À bout de souffle
Soufflez-moi des paroles claires
Dans l’air sombre qu’il fait ici
Soufflez-moi des mots transparents
Dans le temps cotonneux d’aujourd’hui
Soufflez-moi des paroles rondes
Comme des bulles de savon
Avant qu’elles ne se brisent
Et n’éclatent au noir plafond
Anne Hébert, Poèmes pour la main gauche
*choix de la lectrice peinte par Marcel Dyf
Les lanternes se sont éteintes. Non sans laisser des ombres.
Si cette expédition vous a plu, je vous invite à (re)voir l’édition 2009 de la Magie des lanternes.
Je prends une photo. Je zoome une fois. Puis deux. Pas trop mal pour un essai.
Clic! Clic! Clic! On entendait ce bruit au milieu des Oh! admiratifs. Avec raison.
Magie, c’est le bon mot pour décrire cet événement montréalais annuel.
Il me semble entendre encore les Oh! admiratifs des enfants de tout âge…
Cuisinera-t-elle? Lira-t-elle? Fera-t-elle les deux? C’est à vous de nous le dire, en vos mots. Tout de suite ou plus tard, mais en sachant qu’aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain, à 8 h, heure de Montréal. Tel est l’exercice ludique auquel je vous convie dimanche après dimanche.
Le reste ne m’appartient pas. La toile de l’artiste Rose Frantzen est à vous et à vos histoires.
Suivons-les! Ils ont rendez-vous avec les ombres et les couleurs.
