Lali

21 décembre 2005

Pour draguer à Bruxelles

Filed under: À livres ouverts,Mes lectures belges — Lali @ 7:00

bruxellois

Le titre est évocateur, bien entendu. Et ce n’est pas demain la veille que je saurai parler d’amour en bruxellois, j’ai déjà du mal à le faire dans ma langue maternelle !

Mais je me suis drôlement amusée, car ce petit guide donne quelques rudiments et offre un lexique plus que pratique à la fin. Non, ce livre n’est pas sérieux par sa forme ! Et tant mieux ! Mais son contenu linguistique est juste, ce qui n’est pas un détail.

Il est bien plus sympathique de saisir les nuances d’une langue de façon ludique et avec des exemples rigolos qu’à coups de massue sur la tête !

Me voilà fin prête pour aller draguer à Bruxelles…
À me faire draguer, plutôt, les Belges savent y faire.

Un cadeau qui dit À MOI DE MOI

Filed under: Petits plaisirs — Lali @ 6:43

champagne1

C’est bien beau de penser à tout le monde en cette période de l’année.
Enfin, si ce n’est pas par obligation…

Ceci dit, petite suggestion: ne vous oubliez pas !
Pensez à poser sous le sapin une babiole qui dise « À moi de moi ».

Mon cadeau est au frigo. Je vous laisse deviner de quoi il s’agit !

Avis aux acheteurs de dernière minute

Filed under: Revendications et autres constats — Lali @ 6:32

cashregister

À l’heure où sonne le sprint final des quatre derniers jours de magasinage avant Noël, je me permets une petite remarque. Comme voilà trente ans que je travaille comme une dingue la semaine qui mène à la veille de Noël, d’abord à la pharmacie de mes parents et ensuite dans une librairie, je crois que je sais ce qu’est un acheteur de dernière minute.

Je sais que c’est quelqu’un qui n’a pas pris le temps de faire ses achats avant. Mais que ça ne lui donne aucune raison et aucun droit de bousculer ceux qui travaillent dans les commerces, d’être offusqué si l’objet demandé n’est plus en rayon, ou d’interrompre une conversation entre un client et quelqu’un qui le sert. Et pourtant, cela semble être sa marque de commerce.

Un peu de gentillesse et d’égard envers ceux qui travaillent debout, le plus souvent, qui courent à droite et à gauche toute la journée, qui mangent souvent sur le pouce, et qui voient leurs heures prolongées, serait bel et bien de mise.

Voilà longtemps que je constate ce fait et que je le déplore silencieusement.
Je ne peux pas donner le meilleur de moi-même en servant cinq personnes à la fois. Et je ne vais pas non plus chausser des patins à roulettes pour contenter les plus pressés. Ni aller décrocher la lune, ce n’est pas dans mes cordes.

Je veux juste conserver mon sourire, et servir du mieux que je peux les acheteurs de livres, sans qu’ils me prennent pour une imbécile si je ne me souviens pas du titre du livre avec la couverture rouge qui était au centre de la vitrine au mois de juillet !! Oui, j’en conviens, je ne peux pas me rappeler tous les détails, mais un minimum d’efforts de la part de ceux-là seraient bienvenus.

De plus, il est impossible à quiconque de retenir les noms et les dates de tous ceux qui sont passés à la télé et à la radio cet automne; alors pourquoi compter sur votre libraire pour le faire, alors qu’il aurait suffi de noter l’information au lieu de jouer aux devinettes avec lui, alors que ça se bouscule à sa porte?

J’aime mon travail, ne vous méprenez pas. Sinon, je ferais autre chose, or depuis plus de 20 ans, je suis fidèle au poste. Mais j’estime qu’il est temps que les gens soient un peu plus respectueux et patients envers les employés des commerces de détail, qui travailleront le 24 jusqu’à 17 heures et qui, souvent, seront si fatigués qu’ils n’auront ni le cœur à fêter ni l’énergie pour le faire, si cela était leur intention.

Ceci dit, que tous ceux qui savent faire preuve de savoir-vivre, même s’ils sont minoritaires, ne le prennent pas mal, j’avais besoin ce matin, avant de partir vendre des livres, de mettre les points sur les « i ».

Il reste à tous quatre jours pour compléter les emplettes… Gardez le sourire et surtout, évitez les déceptions d’avoir attendu au 24!!