Réveillon à la belge, deuxième tour
Magie de MSN et de la cam. Pour fêter ce premier mois où je m’éclate littéralement dans l’écriture quotidienne sur ce site, j’ai passé mon réveillon en Belgique, comme l’an dernier. En 2004, c’était à Bruxelles, chez Laurent; cette année, à La Louvière, avec Fabien.
Bien plus amusant que de me trouver ailleurs, dans l’obligation d’être polie et disciplinée !
Car, avec Fa, pas de chichi. Il me prend comme je suis; et c’est l’une des rares personnes dans cette société pleine de préjugés qui ne me juge pas, qui m’aime vraiment, avec mes contradictions, mes élans comme mes doutes, mes coups de cœur, ma démesure, mes changements de cap et mes raisonnements qui ne tiennent pas toujours la route.
Pas étonnant qu’un tel énergumène, je l’aie embarqué sur mon arche et en aie fait un frérot. Avec qui je démantibule l’ordre établi. Avec qui les règles ne tiennent pas, même celles de la grammaire que je lui inculque en soupirant. Le poète de La Louvière a une syntaxe et une grammaire bien à lui!
Et ce Fa, je l’aime. Tel qu’il est. Et jamais je ne tenterai de le changer, de le rendre tolérant et autrement qu’impulsif et prompt. Tendre, à ses heures, mais violent, si on le provoque.
Fa est un tout dont je n’ai pas sélectionné les morceaux de Lego. La drôle de construction est arrivée ainsi un soir de net, il y a environ un an, et depuis ne cesse de m’étonner et de me ravir.
Mon frérot ne sera jamais bien loin.
Et il aura toujours les mots pour aller chercher le meilleur de moi-même.
Encore cette année, donc, j’aurai passé le réveillon sur le net, en Belgique.
Un jour, je le ferai hors du net. Comme mon amie Christine, la Bordelaise, me le souhaite dans ses vœux. « Santé, bonheur et Belgique », a-t-elle écrit.