Bon anniversaire François !
À toi, mon cousin, l’homme qui a des ailes, je souhaite en ce jour que la vie te les laisse et t’emporte là où tu voudras aller. Tu seras à jamais le plus beau de tous les cadeaux de Noël, car ce jour de 1967 est resté gravé en moi comme un moment précieux.
Nous nous voyons trop peu. La petite Émilie grandit et Sophie lui donnera en avril un petit frère.
Mais sache que tu es en moi, François. Et sache que je t’aime, non pas pour tous les moments partagés ou ta présence, mais bien pour tout ce que tu es, foncièrement.
Et de tous les moments entre nous, il est bien entendu que c’est la journée où nous avons volé ensemble qui restera le plus fort. C’est ce jour-là que j’ai compris ce qui avait tant animé Philippe, jusqu’à y laisser la vie. C’est ce jour-là aussi que j’ai compris que ça ne te quitterait jamais. Ce fut de toutes les heures passées ensemble les plus complices.
Et ces ailes que tu m’as prêtées, Paco, je ne te les ai jamais rendues. Elles sont restées dans ma tête et m’emportent où je veux. Pas de delta à affrêter. J’ai juste à fermer les yeux et me voilà repartie.
Vole, de toutes les façons, avec ou sans ailes fabriquées, ne t’arrête jamais, la vie est le plus beau de tous les voyages.