Orsay, toute première fois
Mars 1989, Paris, il faisait beau comme en été. J’avais couvert le salon du livre de Paris pour le magazine Livre d’ici et la chaîne culturelle de la radio de Radio-Canada. Je logeais chez Jasmine et Cathy.
Et comme lors de chacune de mes escapades à Paris, il me fallait un musée ou deux, pour être comblée. Ce fut Orsay. Ancienne gare dont la magnifique horloge trône sur le musée, celui-ci en bord de Seine, c’est l’un des plus beaux musées de Paris, autant par son architecture que la disposition et les éclairages des salles.
Qui aime les impressionnistes est comblé, bien entendu. Pourtant, de tous les Renoir et autres de mon parcours à travers les salles d’Orsay, c’est une toile d’un peintre nabi qui a retenu mon attention. Si bien que cette toile de Maurice Denis, j’en ai rapporté une affiche la représentant.
Je vous avais promis un voyage au pays de la liberté lors de mon premier article. Voici la première incursion dans ma chambre à coucher, que j’appelle le pays de la liberté, avec cette reproduction que j’ai encadrée et qui constitue un des éléments-clés de mon coin-lecture. L’autre est mon fauteuil. Un fauteuil qui pourrait vous sembler bien banal, mais qui a son histoire. C’était celui de mon grand-père, celui qui était dans sa chambre lorsqu’il vivait avec nous. Celui-là même sur lequel il m’a appris à lire. Il devait donc être dédié au rôle que je lui ai conféré.
J’aime la peinture et les livres. Ils font donc partie de ce pays de la liberté dont je vous entretiendrai encore.