Bientôt 2006
Les aiguilles tournent. Et je n’ai pas encore fait le tour de mes souvenirs de 2005. Certains vont me suivre très longtemps, je crois. Car ce n’est pas parce que dans quelques heures une nouvelle année sera au rendez-vous que celle qui sera du passé se retrouvera inexistante.
2005 a été une grande année, je crois. J’aime les bilans positifs.
Mais 2006 sera un grand crû, c’est ce que je me souhaite.
Je me retrouverai dans quelques heures dans ma « maison sucrée maison » (« home sweet home »), comme le disait l’un de la bande à l’université. Inutile de penser à me faire sortir de chez moi, j’y serai trop bien. Il est si bon ce passage d’une année à l’autre, avec la musique, le chocolat et le café. Et les vœux que j’écrirai, car c’est cette nuit-là que j’aime le faire. Alors que c’est encore le 31 ici et déjà l’an nouveau en Europe. Je sais, c’est une drôle d’habitude, mais c’est la mienne.
Par contre, pas question que je me laisse prendre au jeu bidon des résolutions du nouvel an, je laisse ça à d’autres. Comme je laisse aussi à d’autres les pages d’agendas à remplir. Voilà quasi dix ans que je n’en utilise plus, sans m’en porter plus mal. Si je suis incapable de retenir ce que j’ai à faire et qui je dois voir, c’est qu’il y en a trop pour le peu de temps libre que j’ai. C’est avec cette constatation que je me suis débarrassé de mon dernier agenda.
C’est la course folle des aiguilles vers 2006. Je les vois bien qui s’emballent, comme pour précipiter l’arrivée de celle qui se veut déjà riche de promesses. Mais je prendrai mon temps. Je ne suis pas pressée d’y arriver et il me reste encore de fabuleuses heures de plaisir devant moi. Et je veux les savourer.