Près d’un feu qui réchauffe
Avec la pluie qui est devenue de la neige et le plancher glacial, je n’ai pas eu le choix que de mettre mon pull le plus chaud et de monter le thermostat, alors que depuis une semaine je me promenais en chaussures et non plus en bottes. Sale tour qu’on nous joue là avec cette tempête de neige à quelques jours de Pâques.
Moi qui ai envie de printemps, moi qui en fais quasi une obsession, ce soir je voudrais être près d’un feu comme l’est la lectrice de Spencer Frederick Gore. Il me semble que ce serait la seule façon de me réchauffer et d’oublier le vent qui malmène les arbres qui ploient sous la neige de plus en plus lourde, alors qu’hier encore, il me semble avoir aperçu des embryons de crocus qui s’apprêtaient à jaillir du sol.
Comme il est long à venir, ce printemps. Comme il se fait désirer… Et je n’ai pas d’âtre pour oublier qu’il tarde tant.