Lali

24 avril 2007

Des lectrices fatiguées

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 22:55

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Et parfois, tout comme moi, tout comme vous, elles s’entêtent, malgré la fatigue. Elles ouvrent un livre dont elles ont du mal à suivre l’histoire jusqu’à ce que finalement, à force de dodeliner de la tête, elles finissent par sombrer dans le sommeil réparateur.

Les lectrices d’Abdur Rehman Chughtai, malgré leur volonté, n’ont rien pu faire contre leur corps qui ne suivait plus. Malgré, peut-être, le plus formidable des romans. Malgré une magnifique envolée poétique.

Il ne sert à rien, parfois de s’entêter.

Déjà sept!

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 22:45

caudrelier

Je me réjouis de constater que la toile de Kirsten Soderlind a déjà inspiré sept d’entre vous depuis dimanche. C’est un des bonheurs du jour. Il y a aussi dans ces bonheurs le fait qu’il y ait encore cinq jours avant que je ne valide ces textes… et je l’espère, quelques autres!

Un bonheur que je savoure, même si je suis un peu fatiguée ce soir, si fatiguée que je viens à peine de me lever après une sieste prolongée et entamée presque dès que je suis rentrée. Une sieste de laquelle s’éveille peut-être aussi la lectrice de Didier Caudrelier qui reprend tranquillement ses esprits.

Des livres partout

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 8:13

yuster

C’est quand j’entre dans une pièce nue, sans toile au mur, sans livres sur des rayons ou éparpillés sur des tables, que je sens un malaise en moi, non pas quand je me retrouve dans un bureau comme celui du lecteur de Sarah Yuster.

Tout de suite, j’ai envie de m’asseoir là. Tout de suite, j’ai envie de prendre un livre au hasard, de voir ce qu’il lit. D’emblée, cet homme me fait bonne impression. Il me rappelle Émile. Il me rappelle Émile et nos conversations au milieu des livres qui couvraient tous les murs du plancher au plafond dans son bureau de professeur à l’université. Émile dont je pouvais pousser la porte n’importe quand. J’arrivais parfois avec un livre sous le bras et une fois sur trois je découvrais qu’il l’avait lu ou qu’il faisait partie de ses prochaines lectures, puisque le même livre était là, quelque part sur le bureau.

Je me sentais bien dans ce bureau avec cet homme qui aimait les livres. Si bien que je pouvais parler de tout ce que j’avais en tête. Et je n’étais pas la seule à le faire. Émile me parlait de sa vie à Rome autrefois, de ses enfants, de théâtre, de Paris. Jamais il n’y a eu autre chose que de l’affection entre nous, même si je crois que ça a fait jaser dans les corridors. Je n’en avais rien à faire et lui non plus. Il y aura toujours des gens pour médire et on n’y peut rien.

Plus de vingt ans ont passé depuis ces moments privilégiés entre nous. Je n’ai jamais croisé Émile depuis que j’ai quitté l’université. Il est peut-être encore entouré de livres, non plus à l’université mais chez lui. Et peut-être a-t-il dans sa vie une petite-fille ou un petit-fils qui vient s’asseoir avec lui pour écouter ses histoires et lui raconter les siennes, comme je le faisais. Je le lui souhaite.

Si je pouvais…

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 7:36

mack

La petite lectrice de Jeff Mack, auteur/illustrateur de livres pour enfants, est ravie. Il n’y a qu’à voir son visage penché sur les mots, tous les livres autour d’elle qui l’abritent, pour l’affirmer.

C’est une véritable image de bonheur que de la voir au milieu de tous ces livres qu’elles a sortis et ouverts. De constater qu’elle a en elle cette curiosité avide qu’elle doit absolument nourrir par des mots.

Nous serions bien mal venus de la déranger, je crois. Moi, je n’oserais pas, du moins. En fait, ce que je ferais peut-être bien serait d’aller chercher moi aussi une montagne de livres, de m’allonger entre eux et d’oublier d’aller travailler. Si je pouvais…

Il faisait beau à Bruxelles

Filed under: Mes histoires belges,Vos traces — Lali @ 7:08

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Il faisait beau à Bruxelles il y a quelques jours, quand Jean-Marc a pris ces photos pour me dire qu’il m’attendait, que la ville m’attendait, qu’elle s’était faite belle, peu importe si je pouvais aller la retrouver et revoir mes amis en juin ou en août. Elle sera toujours là, Bruxelles ma belle. Pour moi. Peu importe la saison.