Lali

23 mai 2007

L’écrivain et sa lectrice

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 23:18

ray 2

ray 2

Moi qui ai toujours été attirée par des artistes, moi qui ai aimé des musiciens, un homme de théâtre, un qui voulait faire du cinéma, un comédien, un dessinateur, comment se fait-il que je n’aie jamais été amoureuse d’un homme qui écrit ? Aurait-il vu en moi une compétitrice plutôt qu’un complément ? Il y a longtemps que je me pose cette question. Sans trouver la réponse.

Et pourtant, la scène est belle dans mon imagination. Un homme qui écrit et que je lis. Comme les personnages d’Oliver Ray. Ou moi qui écris et un homme qui me lit.

Des images, ce ne sont que ça. Comme celle de moi posant pour un homme qui me peindrait lisant. Inlassablement. Image récurrente. Une de celles qui risque de ne pas s’affadir, curieusement.

Les roses de Géraldine

Filed under: États d'âme,Signé Lilas,Vos traces — Lali @ 22:39

rosesdegeraldine

Je la connais peu, mais je sais que nous allons devenir amies. Elle apprend à me connaître en me lisant, j’apprends à la connaître en admirant ses photos et les objets qu’elle fabrique.

Un océan nous sépare, mais les mots et les images font fi de ce détail. Et il devrait toujours en être ainsi. L’amitié ne se mesure pas en kilomètres ni en heures passées ensemble. L’amitié, c’est juste partager ce qu’on aime et ce qu’on est avec autrui.

Et sur la grande toile du Web, il y a parfois ceux qu’on croise et qui nous apportent un peu d’eux. Qui nous offrent quelques fleurs qui ajoutent au bonheur d’être en vie. Merci Géraldine. Tes roses m’ont touchée. Je n’ai pu m’empêcher d’en laisser ici. Une éclose, comme cette amitié en train de naître. Les autres en boutons pour ces amitiés à venir.

Sa préférence

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 21:00

tanabe

Peut-être y a-t-il quelqu’un qui, en regardant la lectrice de Yoichi Tanabe, fredonne les mots chantés par Julien Clerc…

Je le sais
Sa façon d’être à moi, parfois
Vous déplait
Autour d’elle et moi le silence se fait
Mais elle est
Ma préférence à moi…

Oui, je sais
Cet air d’indifférence qui est
Sa défense
Vous fait souvent offense…

Mais quand elle est
Parmi mes amis de faïence
De faïence
Je sais sa défaillance…

Je le sais
On ne me croit pas fidèle à
Ce qu elle est
Et déjà vous parlez d’elle à
L’imparfait
Mais elle est
Ma préférence à moi…

Il faut le croire
Moi seul je sais quand elle a froid
Ses regards
Ne regardent que moi

Par hasard
Elle aime mon incertitude
Par hasard
J’aime sa solitude…

Dans une ville qui n’est pas la sienne

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:45

petrov

Elle s’est installée à la terrasse d’un café pour écrire. Préférablement dans une ville qui n’est pas la sienne. Parce qu’ainsi elle risque moins de croiser quelqu’un qu’elle connaît, quelqu’un qui voudra partager sa table, quelqu’un qui parlera, beaucoup, bien trop, alors que le brouhaha confus de la vaisselle et des conversations chuchotées lui suffit.

Elle sait si bien s’isoler dans son univers à elle qu’elle sait faire abstraction de tout ce qui gravite autour d’elle. Peut-être regarde-t-elle les gens autour pour graver un geste dans sa mémoire, une manière d’être, lesquels lui serviront au moment d’écrire plus longuement. Elle ne fait que jeter quelques phrases qui lui viennent sur la feuille. Et quand ses mots se tairont, l’écrivaine d’Andrew John Petrov sortira de son grand sac un livre. Et elle restera encore un peu dans sa bulle. Dans cette ville étrangère qui est peut-être Paris. Dans ce café près des grilles du Luxembourg qu’elle affectionne tant. Mais finalement, qui n’est peut-être pas Paris, mais une autre ville dont elle rêve.

Les rêveuses

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:18

spartali 1

spartali 3

spartali 2

spartali 4

Les lectrices de Maria Spartali Stillman ont quelque chose en commun qui me ressemble assez… Toutes, elles ont ce regard rêveur dans lequel je me retrouve. Et de plus, beaucoup ce matin, alors que je passerais la journée à rêver. Comme elles…