Lali

10 mai 2007

Les correspondantes

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 22:44

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Elles se sont connues à l’université ou peut-être même avant. Mais c’est la passion des livres qu’elles partageaient toutes et qui ne s’est jamais éteinte qui les a tenues ensemble.

Les années ont passé. Elles lisent toujours, elles se prêtent leurs livres, elles se réunissent par deux ou trois pour en discuter. Du moins celles qui vivent dans la même ville, car la vie a fait que l’une est à l’autre bout du pays, l’une sur un autre continent, les autres éparpillées autour de trois villes.

Mais une fois par an, elles arrivent à se réunir toutes et s’il est question de livres autour de la table, dans le jardin de l’une ou ailleurs, il est aussi beaucoup question de leur vie à chacune.

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Cette vie que les correspondantes de Mary Ferris Kelly se racontent entre elles par écrit.

Instant de tendresse

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 21:38

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Il y a tellement de tendresse dans la toile d’Abbott Fuller Graves que quand je l’ai trouvée ce soir, je n’ai pu la ranger au milieu de ma galerie à venir qui dépasse maintenant 3300 tableaux. Non, pas question que je la laisse patienter, il fallait que je la partage tout de suite.

Ceux et celles qui ont eu le bonheur d’avoir un grand-père qui leur a enseigné les rudiments de la lecture comme l’amour et le respect des livres, dont je suis, se reconnaîtront dans ce tableau. Ces moments de parfaite communion et d’amour sont de ceux qui restent gravés toute la vie durant.

En marchant ce matin

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Voilà ce que j’ai trouvé en marchant ce matin. Sur un trajet de cinq mètres environ. Faut-il ajouter que je parlais toute seule devant ces bouteilles abandonnées ça et là par manque de civisme ? Faut-il aussi dire que c’est un bien mince exemple et qu’il y a pire ?

Voilà où mène le je m’en-foutisme. Voilà où nous allons. Vers une ville-foutoir. Et je devrais faire semblant que tout est parfait dans le meilleur des mondes ? Non, je regrette. Je vais comtinuer à rapporter aux gens le papier jeté au sol, la bouteille abandonnée sur le trottoir en leur disant : Je crois que vous avez échappé quelque chose… Quatre fois sur quatre, l’interpellé gêné s’empresse de mettre dans ses poches ou son sac l’objet que je lui ai restitué. Et ça fait ça de moins sur les gazons et les trottoirs.

Il n’est pas tout de se plaindre. Ce que je fais est un petit geste qui ne coûte rien. Il est anodin, mais si nous le faisons tous, c’est notre vie à tous que nous changerons.

Les robes de printemps

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 7:56

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Le bonheur, c’est parfois tout simple. C’est pouvoir enfin sortir les robes légères et colorées et lire. Comme le font avec délectation les lectrices de Carol Keiser.

Faim

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 7:51

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Le soleil à peine levé, la petite s’est installée à la cuisine avec son livre. Toute la nuit, elle a rêvé à la suite de l’histoire. Toute la nuit, elle a imaginé des catastrophes comme des bonheurs.

La petite lectrice d’Israel Yang n’a même pas pris le temps de se servir un bol de céréales dans sa hâte à retrouver les personnages. Il est donc resté vide, sur la table, au-delà de ses bras, parce que le livre prend toute la place. Sa faim est ailleurs.

Mon petit privilège

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 7:30

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Décidément, j’aime beaucoup la catégorie En vos mots, créée à votre intention. Dès que la toiles est installée le dimanche, je suis là à me demander, ce qu’elle a susciter de mots et d’images pour vous. Et avec le regard de la lectrice d’Alexey Peydus, je vous lis bien avant que vous ne le fassiez. C’est mon petit privilège à moi.

C’est chaque fois la surprise de voir les histoires qui naissent, qui se tissent, qui prennent de l’ampleur. Car les textes sont de plus en plus longs, même si moins nombreux.

Une toile peut inspirer l’un et pas l’autre. On peut aimer regarder une toile sans avoir envie de la raconter. On peut aussi préférer lire ce que les autres ont écrit. Et c’est sûrement cette liberté que j’aime aussi. Cette possibilité que chacun choisisse sa manière d’entrer dans la toile.