Lali

23 mai 2007

Dans une ville qui n’est pas la sienne

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:45

petrov

Elle s’est installée à la terrasse d’un café pour écrire. Préférablement dans une ville qui n’est pas la sienne. Parce qu’ainsi elle risque moins de croiser quelqu’un qu’elle connaît, quelqu’un qui voudra partager sa table, quelqu’un qui parlera, beaucoup, bien trop, alors que le brouhaha confus de la vaisselle et des conversations chuchotées lui suffit.

Elle sait si bien s’isoler dans son univers à elle qu’elle sait faire abstraction de tout ce qui gravite autour d’elle. Peut-être regarde-t-elle les gens autour pour graver un geste dans sa mémoire, une manière d’être, lesquels lui serviront au moment d’écrire plus longuement. Elle ne fait que jeter quelques phrases qui lui viennent sur la feuille. Et quand ses mots se tairont, l’écrivaine d’Andrew John Petrov sortira de son grand sac un livre. Et elle restera encore un peu dans sa bulle. Dans cette ville étrangère qui est peut-être Paris. Dans ce café près des grilles du Luxembourg qu’elle affectionne tant. Mais finalement, qui n’est peut-être pas Paris, mais une autre ville dont elle rêve.

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