Lali

19 janvier 2012

Les mots de Sylvain 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

nous deux c’est plus que toi c’est plus que moi ensemble
c’est comme s’il manquait une personne au verbe
un pronom pour nous dire et dire plus que nous
nous deux que rien n’explique excepté l’évidence

Sylvain Lelièvre, Entre écrire

*choix de la lectrice de Peter Dickison

Un roman fragmenté au nom de l’amour du sport

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:44

C’est en huit manches ou périodes, choisissez le sport qui vous convient, même si le chiffre huit ne correspond à proprement parler à aucun des sports auquel vous avez pensé d’emblée, que Renald Bérubé, après des années à enseigner la littérature à l’UQAM puis à l’UQAR, signe un premier roman qui réunit, rebricolées pour l’occasion, des nouvelles parues sous une première forme entre 2004 et 2010 dans XYZ. La revue de la nouvelle (sauf une publiée dans Tangence en 1992).

Chacun des huit chapitres a une vie propre et peut être détaché du lot sans pour autant que le roman en souffre. Mais ensemble, réunies par un fil ténu, un narrateur omniscient qui pose sur ses personnages, comme sur le sport, un regard tantôt critique, tantôt ému, celles qui étaient à l’origine des nouvelles font désormais partie intégrante d’un roman solide, à la langue colorée, truffé d’apartés, tous plus savoureux les uns que les autres.

Roman sur le sport et autour de celui-ci, Les caprices du sport est aussi un énorme clin d’œil à l’amour incommensurable que voue l’auteur, par la voix de son alter ego, le narrateur de ces huit épisodes, à la littérature. Il n’est donc pas uniquement question de sport, même si le baseball et le hockey sont des filons largement exploités dans chacun des chapitres, mais aussi des livres et des écrivains qui ont marqué les personnages, qui posent leur propre regard sur le sport et la vie, mais aussi la musique, dont une des saisons visitées par Vivaldi.

Celle qui a été une mordue de hockey pendant nombre d’années et qui n’a rien oublié (ou presque) de la Série du siècle en 1972 et dont le grand-père comptait parmi ses amis le commentateur Michel Normandin, s’est laissée prendre au jeu, mot qui n’est pas choisi par hasard, de ces scènes qui plairont à ceux qui aiment (ou ont un jour aimé) le sport tout en aimant la littérature, ce qui n’est pas incompatible, comme Roch Carrier peut en témoigner.

C’est un roman savoureux que propose Renald Bérubé. Rien de moins. Un roman rempli d’images, de jeux de mots intelligents, de moments inoubliables qui le deviendront encore davantage quand vous les aurez lus. Renald Bérubé est un formidable conteur. Je n’ai qu’un regret : n’avoir jamais assisté à un de ses cours. Cela devait être formidable.

Texte publié dans

Titre pour le Défi Premier Roman

Hiver bleu

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 15:35

Profitons-en avant qu’il ne blanchisse!

Andantino alla romanza

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 10:05

Parfois une envie de guitare et d’orchestre s’insinue en moi. Sans prévenir. Comme ça. Je glisse alors dans le lecteur un CD où le guitariste canadien d’origine autrichienne Norbert Kraft, accompagné par le Northern Chamber Orchestra, fait vibrer l’Andantino alla romanza du Concerto pour guitare et orchestra no.1 de Castelnuovo.

Ce que mots vous inspirent 583

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Pourquoi ne pas profiter immédiatement des plaisirs? Combien d’instants de bonheur ont été gâchés par trop de préparation? (Jane Austen)

*toile de Rosarinho Reis Catarino

Bon anniversaire à l’homme dans les nuages

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 0:00

À celui qui aime tant les mots et le bleu, qui vient du pays des plus grands découvreurs, j’ai nommé Armando, connu aussi sous le nom d’homme du bleu, d’homme dans les nuages et de bien d’autres pseudos, je souhaite un doux anniversaire. Que celui-ci soit le présage d’une année qui le comblera de petites attentions qui rendent la vie plus bleue.

*toile de Vladimir Kush