Savanes 4
surface de la page les mots sont
peau
en mon spasme tu perds la parole
oripeau d’ombres disparues dans l’énamoration
le poème mis à mort peu à peu
dans la lumière de Sumatra
qui sommes-nous dans ce lit
les livres les herbes s’étendent
à nos pieds
ton corps que je reconnais endolori
infiniment
Joël Des Rosiers, Savanes
*choix de la lectrice de Philippe Trouvé