C’est à la lectrice de Pia Ranslet que j’ai confié en premier le recueil d’Hélène Dorion intitulé Mondes fragiles choses frêles. Et voici ce qu’elle a choisi pour nous :
Ce jour
comme un désir d’éternité
qui repose en toute chose
ce dénuement vers lequel je vais
quand je murmure – mon amour
et me laisse couler
par la douceur d’une seconde
penchée sur la durée
Dès ce soir, nous allons entrer dans le monde d’Hélène Dorion. Dans celui de Mondes fragiles choses frêles qui regroupe ses poèmes publiés entre 1983 et 2000. Un monde qui me séduit. Un monde qui me parle. Un monde fait de courts textes, en vers, comme en prose. Puissent ces quelques textes vous plaire, d’autant plus que l’auteure est à mes yeux une incontournable de la littérature québécoise vivante qui s’écrit jour après jour.
Et ici et là, certaines feuilles doucement rosées ou dorées ne se laissent pas impressionner par un mot comme novembre…
Quel heureux mélange de couleurs que ces feuilles encore vertes, celles qui sont passés au jaune, à l’orange et au brun tandis que les fruits séchaient…
J’ignore si Denise a préparé de quoi nous sustenter, je sais seulement que ce midi nous avons rendez-vous au lac de Joux… Encore un endroit de rêve…
Juste un clin d’œil. Les fenêtres de la clinique invitaient à me glisser dans le décor…
Denise n’a trouvé qu’un seul cygne pour tenir compagnie à celui photographié par Armando. Mais peut-être que celui-ci voudra bien voguer en compagnie des canards?
Le personnage peint par William Acres Adams semble bien songeur. Est-ce la phrase de mercredi dernier pour ce que mots vous inspirent qui le travaille ainsi? C’est ce que nous saurons demain alors que je validerai le(s) texte(s) soumis. À moins que notre présence le dérange parce qu’il aimerait farfouiller un peu dans les rayons de la bibliothèque sans que nous le regardions?
On a encore perdu Armando. Il est quelque part par là à photographier un cygne. Je me demande s’il a mis son tutu pour ne pas l’effaroucher….
