En vers et en prose 14
Je l’entendais lire à haute voix. Avec de la tendresse dans la voix. Et j’ai compris que la lectrice d’Ivana Kobilca venait elle aussi d’être séduite par les mots d’Hélène Dorion dans Mondes fragiles choses frêles.
Quand se taire devient
ce qui blesse dans la distance
pour quelques secondes
avec les mots c’est un peu de la vie
qui s’éloigne
et cela suffit pour rouvrir la solitude