Des poèmes qui ont cinquante ans 6
Il me semble l’avoir vue ne lire qu’un seul poème et s’arrêter, rêveuse. Comme si dans celui-ci était contenu tout ce que la lectrice du peintre belge Alfred Stevens avait cherché en ouvrant le recueil de Michel Garneau, Langage.
il ne me vient à peu près rien que du silence
parce que cette grande envie de vivre ne passer pas la nuit
puisque tu es la douceur de ma solitude
qui est en toi comme tu es en elle
et que je vous prends toutes deux en amitié
au devant des autres amis recherchés