Lali

26 mars 2009

Les mots de Lisa 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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J’ai rencontré Lisa Carducci à quelques reprises il y a de cela longtemps. Avant qu’elle ne parte vivre en Chine. Puis, une ou deux fois lorsqu’elle passait par Montréal. Il y avait, il y aura toujours de la passion en elle. Je ne peux pas exprimer autrement cette fougue qui se dégage quand elle parle, quand elle écrit. Et c’est avec tendresse que j’offre aux lectrices du soir, en commençant par celle de Sigi Oberlander, son recueil La dernière fois (1989) qu’elle m’a dédicacé ainsi : « des poèmes à lire comme un roman d’amour ». Et cet extrait choisi par la lectrice de ce soir :

Incandescence

Incandescence des jours
comme des objets candides
privilège de la transparence
turbulentes images
à travers miroirs sans tain
la poésie dénude nos sens
transmute la rêverie
parmi les sortilèges
le pèlerinage s’accomplit
vers la mémoire essentielle
nous ne sommes plus qu’émotions
que nous nommons à peine avec peine
musique de flammes et d’effervescences
tu es je suis l’hier et le demain
l’instant
dans un spasme créateur

poème sans fin

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sur la peau de ton cou
pour toute trace quelques mots doux
sur celle de ton dos
ceux qui leur font écho
sur celle de ton ventre
d’autres qu’au fur
et à mesure
j’invente

ton corps est un poème sans fin

(mars 2009)

*toile de Gian Reverberi

Comme quoi

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 20:51

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Quand il a choisi de tout quitter de sa vie, tout le monde y est allé de ses commentaires. Il devait être tombé sur la tête. Il était fou. Et pauvre elle. Oui, tous ont émis une opinion. Ont compati. Elle était une victime. Il était un salaud.

Même moi j’avais donné mon son de cloche. Mais comme je vis dans les livres, et pas dans la vraie vie aux yeux de certains, ce que j’avais pu dire n’avait rien de valable. Évidemment.

Les mois ont passé. Le salaud n’est pas un salaud. Il a juste 60 ans et nulle envie de vieillir comme il a passé les vingt dernières années. Il a envie de vivre et non pas de se laisser mourir auprès d’un éteignoir de rêves.

Telle est la constatation de tous ceux qui ont tendu la main à la pauvre victime de son propre malheur qui, assise, attend les visiteurs. Elle ne baissera pas le prix de la maison. Elle compte bien ne jamais travailler, vivre du fric qu’elle obtiendra de la vente et se trouver un autre poisson pour les vingt prochaines années.

Tiens, tiens. Celle qui vit dans ses livres avait vu juste. Comme quoi.

*sur une toile de Melissa Hefferlin

Ça, c’est vraiment avoir hâte!

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 18:30

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Je crois que certains ont encore plus hâte que moi de voir des fleurs sortir de terre… Même qu’ils ont planté des fleurs artificielles en attendant!!

Le lecteur du métro

Filed under: Scènes livresques,Signé Armando,Vos traces — Lali @ 17:13

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Encore un qui n’a pas vu qu’il était examiné de près… Faut avouer que l’ami Armando sait se faire discret…

Les cadrans solaires de Denise

Filed under: Vos traces — Lali @ 14:48

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C’est notre amie Lilas qui va être contente, elle qui a une passion pour les cadrans solaires! Reste à Denise qui a pris les photos de nous raconter la petite histoire de ceux-ci!

La suggestion du 26 mars 2009

Filed under: Couleurs et textures,La suggestion du jour — Lali @ 12:00

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Le lecteur d’Étiennne Moreau-Nélaton serait-il un passionné d’art comme l’artiste qui l’a peint? Si oui, il trouvera ici de quoi alimenter sa passion!

Quand on a une baguette magique

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 10:44

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Oui, oui, je le redis! Armando a une baguette magique dans son sac de photographe pour faire de telles trouvailles!

En attendant le printemps…

Filed under: Mon Montréal,Scènes livresques,Signé Lali — Lali @ 8:02

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Elle s’est emmitouflée. Mais viendront des jours où elle n’aura plus à le faire. Un banc et un parc l’attendent dans sa mémoire.

Ce qui brille en elle

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 6:37

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Quand, longuement, le jour enrobé de velours rose et de satin fauve caresse tendrement la nuit qui le quitte, assise à la table des souvenirs, elle repense à d’autres matins, à d’autres levers du jour embrasés, à tout ce que la vie n’effacera jamais.

Et le matin peut venir. Le jour peut envahir toute la pièce. Elle pourra éteindre la petite lampe.

Ce qui brille en elle est plus tenace que toutes les lumières du monde.

*sur une toile de Christian Skredsvig