Tableaux poétiques 1
J’ai rencontré Louise de gonzague Pelletier il y a bien vingt ans à une soirée de poésie que donnait un ami, décédé trop vite depuis, où nous étions toutes deux les poètes invitées. La chimie a tout de suite passé. Combien de soirées par la suite et pendant des années à parler de la vie, de poésie, d’écriture? Et pour moi, à avoir ce privilège de lire certains de ses textes avant publication, et même un roman qui n’avait pas de titre jusqu’à ce que je le trouve… Heureux souvenirs, tout comme celui de relire Cheveu-de-Vénus (paru en 1990), une fantaisie en quelques tableaux poétiques, que j’ai offerte aux lectrices du soir, en commençant par celle de Julie Cobden qui a retenu ceci :
Il y a un quartier de cendres
près de ma fenêtre.
Je me suis assise l’idée fixe
taire les odeurs noires.
Mes allures s’effritent.
Je ne te nomme
qu’une seule détresse.