Tableaux poétiques 3
Il me plaît d’avoir ce privilège de créer des rencontres improbables, comme celle entre une lectrice italienne du XVIe siècle peinte par l’artiste Jacopino del Conte et Louise de gonzague Pelletier, une écrivaine québécoise contemporaine. Il est de ces bonheurs, comme ça… auquel s’ajoute celui de découvrir que la lectrice a tiré de Cheveu-de-Vénus ces vers :
Tu ressembles
à ces milliers d’oies blanches
qui se rassemblent
parmi les verts mouillés.
Dans ton essor tu cries d’ailes.
Qu’il est beau
ton souffle géant.
Je l’étends comme un duvet
sur ma chair qui déteint.