Des poèmes qui ont cinquante ans 10
Je n’avais jamais pensé à déposer une bougie sur la table pour lire, mais tel semble être le choix de la lectrice du peintre Benjamin Orozco Lopez, puisqu’elle a tout apporté pour lire à son aise le recueil de Michel Garneau intitulé Langage duquel elle a tiré ces vers :
aussi seule que moi quand tu m’esseules
tu agis seulement en ma solitude
ce que l’amour donne s’appauvrit
en lambeaux qui nous tiennent à la vie
tu vaux plus que moi en simple raison d’être
fais que jamais ne reculent refermés nos désirs