Lali

12 octobre 2007

Les arbres au feuillage de feu

Filed under: Signé Lilas,Vos traces — Lali @ 18:00

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Il me semble les avoir croisés tout à l’heure. Si, si. Vraiment. Juste au bout de la rue, pas plus loin. Pourtant. Il paraîtrait que ces arbres au feuillage de feu étaient sur le chemin de Géraldine. Les amis verraient-ils les choses de même manière et avec les mêmes yeux?

Celui qui a lu tant de poèmes

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 1:49

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Il a lu tant de poèmes. Tant de poèmes que les siens lui semblent maladroits. Tant de poèmes avec les mots qu’il aurait voulu trouver et qui ne sont jamais venus à lui de si belle façon que ce soir seuls les vers de Natália Correia lui semblent justes pour lui dire ce qui lui brûle les lèvres :

Laisse courir
dans les couloirs secrets de ton corps
les chevaux vertigineux de tes désirs.
Eux seuls connaissent la destinée
que l’esprit voilé par des brumes honteuses
n’ose pas découvrir

Mes mains se cherchent sur ton corps
Pour saisir ta forme la plus complète.
Si tu pars, je garderai la robe
De ta nudité parfaite.

Mais ce que le poète d’Hervé Thibault ne veut pas toujours croire, même si elle le lui répète ad nauseam, même s’il voudrait la croire, c’est que tous les poèmes qu’il lui a dédiés seront toujours pour elles les plus beaux.

Une vieille chanson jamais oubliée

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 0:21

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Je la savais encore par cœur, sans pourtant l’avoir entendue depuis une éternité. Enfin, jusqu’à tout récemment, alors qu’un ami très cher l’a dénichée pour moi. Une vieille chanson de Guy Skornik qui s’intitule Simon Leivkovitch. Une de ces vieilles chansons qui racontent une histoire. Pas une de ces rengaines interchangeables qui inondent les ondes. Une vraie chanson. Avec un vrai texte. Un personnage.

Et c’est une partie de mon adolescence qui me revient en l’écoutant. Non, non, ne me dites pas que c’était il y a plus de trente ans… je ne vous croirai pas!

Un fragment de temps qui ne reviendra pas

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 0:00

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Une photographie, c’est un fragment de temps qui ne reviendra pas.(Martine Franck, photographe belge, née en 1938 à Anvers)

Cette phrase est si vraie. C’est Armando qui l’a dénichée pour que je la partage avec vous tous, amis photographes qui faites du pays de Lali un pays d’images. Il allait de soi que je choisisse parmi ma collection une photo qu’il a prise il y a quelque temps pour mettre en relief cette phrase qui nous est dédiée.

11 octobre 2007

Images fantaisistes et heureuses

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:39

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Parfois, il n’y a rien à dire de particulier à dire, rien à raconter, sinon le bonheur que certains tableaux procurent. Ce bonheur qui donne au silence de la contemplation un goût savoureux. Ce bonheur qui rappelle certains contes de l’enfance aux images luxuriantes et fantaisistes. Il en est ainsi de ces personnages épris de mots peints avec délicatesse par Didier Delamonica. Qui me séduisent.

Livrovore

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:09

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Elle n’a fait que ça toute sa vie : lire. Elle a bien essayé autre chose. Même la natation quotidienne, à une certaine époque. Peut-être même les hommes, par jeu. Rien n’a réussi à la détourner de ses livres. Rien n’a réussi à l’animer autant, à la faire vibrer, à ce qu’elle se sente vivante, autant que les pages d’un livre. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Le yoga, la bicyclette et même le tricot. Il doit rester un foulard de cette époque au fond d’un tiroir. Mais rien, jamais, ne lui a procuré le plaisir de la lecture. Aucun gâteau, même le plus chocolaté, n’a eu cet effet. Il lui a donc fallu se rendre à l’évidence. La lectrice de Franklin Milton Armington est livrovore et la maladie est tout simplement incurable.

Bruxelles s’enflamme

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 7:35

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Les feuilles rougies, mordorées ou flamboyantes ne charment pas les passants qu’à Genève, en Auvergne ou à Montréal. Elles enflamment aussi Bruxelles, sous le regard rêveur d’Armando.

10 octobre 2007

La lectrice de dos

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 22:06

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Elle est de dos et il la regarde lire avec avidité. Il contemple la lectrice de Carl Pontes et il voudrait qu’elle pose son livre pour lui dire à haute voix les vers d’Eugénio de Andrade qui lui brûlent les lèvres :

J’inventerai le jour où avec toi
Et à l’automne j’irai courir par les rues.

La lumière que nous foulons est si parfaite
Qu’elle ne peut mourir, comme ne meurt
L’éclat du regard qui t’a vu te dévêtir.

Trouver d’abord

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 21:33

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Il ne sait pas ce qu’il cherche. Mais il sait qu’en ouvrant le livre, il trouvera. Une phrase si belle qu’il aurait voulu l’avoir écrite? Une idée qui le fera rêver? Un passage qui ramènera à sa mémoire vacillante une brassée de souvenirs? Une image suscitée par quelques lignes? Il ne sait pas ce qu’il cherche. Le lecteur d’Anna Richards Brewster ne sait qu’une chose : il saura ce qu’il cherchait quand il l’aura trouvé. Trouver d’abord, chercher ensuite, a écrit Marguerite Duras.

Banc à Genève

Filed under: Vos traces — Lali @ 21:23

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On pourrait croire qu’il attend l’un d’entre nous. Pour s’y asseoir, seul ou pas. Pour lire. Pour rêver. Pour regarder le temps qui passe. Oui, on pourrait croire que Denise a laissé le banc libre pour celui d’entre nous qui voudra s’y installer.

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