Bancs de parc
Les lectrices de Fernand Piet se connaissent-elles, elles qui lisent vraisemblablement assises sur les bancs d’un même parc, l’une un livre et l’autre une lettre? Ou sont-elles là simplement parce qu’elles affectionnent ce lieu calme où elles peuvent lire en toute quiétude sans peur qu’on ne vienne les déranger? Ou alors n’est-ce qu’une seule lectrice à deux âges de sa vie?
Comme il est agréable en ce matin où il fait trop froid pour les bancs de parc de m’asseoir là et de les regarder en inventant des histoires. La vie peut être simple, finalement, quand on aime s’adonner à des plaisirs simples.