Lali

8 novembre 2007

Un sentier invitant

Filed under: Vos traces — Lali @ 6:58

chemin_denise

Nous ne savons rien des chemins que nous emprunterons. Nous ne savons rien des chemins qui nous mènent vers les autres ou de ceux qui les mènent vers nous. Mais nous savons que le sentier que Denise nous propose est invitant. Très invitant.

Cet autre

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 6:31

rafferty

Je les connais déjà ces deux-là, même si je sais que les lecteurs de Paul Rafferty représentent ce qu’ils deviendront dans vingt ans. Je les connais déjà, surtout un. Mais je sais l’amitié qui les lie. Et je sais que c’est souvent lorsqu’ils promènent ensemble le chien de l’un qu’ils se confient, entre banalités et anecdotes, bien davantage. Et je sais qu’entre ces deux larrons qui aiment rigoler ensemble, il y a une affection indéfectible. Et j’aime qu’il y ait dans la vie de celui que je connais bien cet autre qui ne le juge jamais et qui l’aime comme il est.

Suggestions bienvenues!

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 5:52

chase 6

Il y a toujours en moi cette envie de faire plaisir quand j’accroche une toile tous les dimanches. Il y a aussi toujours ce bonheur quand des textes arrivent au fil des jours, fruits de votre inspiration. Mais quand la toile se fait presque muette, comme c’est le cas de celle de dimanche dernier, puisque je n’ai reçu qu’un seul texte – celui de Denise – alors que nous voici jeudi, je me dis que je devrai faire mieux ce dimanche.

Me voilà donc, comme la tourneuse de pages de William Merritt Chase, à chercher, à imaginer ce qui pourrait susciter vos mots.

Peut-être est-il temps que je demande votre aide? Vos suggestions seront les bienvenues!

Ce qu’elle ne fera jamais

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 5:27

corry

La seule chose qu’on ne peut embellir sans qu’elle en périsse, c’est la vérité. [ Jean Rostand ]

Elle n’a nul besoin d’embellir ce qui est. Ni le goût du café. Ni les phrases d’un poème. Même si la tasse est vide et le livre fermé. Elle n’a nul besoin d’embellir ce qui a été, ce qui est. La lectrice de Kamille Corry sait ce qu’elle a vécu. Pas besoin d’ajouter des détails ici et là. Pas besoin de fignoler pour rendre les choses plus belles. Parce que déformer ne serait-ce qu’un geste ou un détail, ce serait se tromper elle-même.

Or, elle laisse les miroirs déformants à ceux qui en ont besoin. À ceux qui ont ce besoin d’ajouter des détails pour rendre aux yeux des autres leur vie intéressante. Ce qu’elle n’a jamais fait, ce qu’elle ne fera jamais. Puisqu’elle ne livre pas en pâture ce qui n’appartient qu’à elle. Et qui la rend heureuse, même si la tasse est vide et le livre fermé.