Lali

16 novembre 2007

L’orgue de Barbarie

Filed under: Vos traces — Lali @ 23:01

moment de bonheur 2

moment de bonheur 1

C’était peut-être son rêve. Peut-être a-t-il attendu l’heure de la retraite pour promener l’orgue de Barbarie, hérité d’un oncle ou d’un grand-père, dans les rues de Genève. Peut-être a-t-il fait ça toute sa vie, et le fait-il depuis peu accompagné de son chat? Peut-être que Denise, qui passait par là, peut nous en dire plus?

Des pas?

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 22:54

gorson

Elle a levé la tête. Un bruit. Des pas? À cette heure-ci? La lectrice d’Aaron Harry Gorson connaît pourtant tellement bien les habitudes des gens qui habitent son immeuble que le son à demi feutré qui l’a fait quitter son livre lui semble bien anormal. Pas à cette heure. Il est bien trop tard pour une visite chez son voisin de palier ou chez la vieille dame du rez-de-chaussée.

Elle connaît si bien le silence des heures précédent le changement de date que ce bruit ne peut être qu’incongru. Un intrus? Un animal?

Et si elle laissait faire? Si, pour une fois, elle n’allait pas voir à qui appartiennent ces pas improbables? Si elle restait là à tourner les pages de son livre?

Plus rien. Le silence est revenu.

Soulagée, elle se dit qu’elle n’aura plus à se demander si elle devra bouger ou non.

Signé Géraldine

Filed under: Signé Lilas,Vos traces — Lali @ 8:31

geraldine_190

Géraldine m’a encore offert plein de photos. Denise et Armando aussi. Nous aurons amplement de quoi rêver tout l’hiver. Des fleurs et des arbres tout en couleurs, des lacs, des scènes émouvantes. Oui, nous aurons de quoi rêver. Et pour tout de suite, un paysage signé Géraldine. Tentant. Très, très tentant.

Au nom de ce qui compte

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 7:15

jaz

Il y avait au mur des tableaux. Des livres partout. Des souvenirs de toutes les époques. Peut-être même des photos.

La lectrice de Jan Adam Zandleven n’a conservé que quelques livres, un bibelot ou deux, peut-être un tableau. Des musiques. Des photos qu’elle n’a jamais classées.

Car un jour vient où on ne s’encombre plus d’objets. Où ce qu’on porte en soi de souvenirs a plus de valeur que tout le reste. Et on laisse derrière soi l’inutile. Au nom de ce qui compte, de ce qui devrait toujours compter.