Lali

15 mai 2008

Personne ne sait…

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 21:28

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La lectrice de Vittorio Carpaccio a glissé le minuscule livre sous ses vêtements. Personne ne sait qu’elle le possède, encore moins qu’elle se délecte des mots – osés pour la plupart – qu’on y trouve. Personne ne sait que c’est elle qui a inspiré à l’auteur cette passion. Et je n’en dirai rien…

Les lettres retrouvées

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 19:50

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Elle déplie parfois certaines lettres préalablement rangées. Rangées? Disons, plutôt dissimulées entre les pages de livres qu’elle aime et qu’elle ouvre de temps en temps. Pour le bonheur de retrouver les phrases d’un auteur apprécié, pour baigner dans le bonheur de l’émotion liée à la première lecture dont elle a encore un vif souvenir, pour une lettre glissée là…

La lectrice peinte par Heidrun Knauer-Duscheck aime ces lettres retrouvées. Moments d’émotion, souvenirs anciens ou récents.

Elle ne pourrait jamais les ranger autrement, je crois bien.

Une petite boîte pas si banale que ça

Filed under: États d'âme — Lali @ 18:49

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C’est une petite boîte qui peut sembler banale. Et pourtant. Quand l’ancienne, deux fois plus grosse que celle-ci a rendu l’âme il y a 48 heures en affichant des messages indiquant erreur 678, il y avait devant l’écran une Lali désespérée. Démunie. Qu’une charmante préposée au service à la clientèle de son fournisseur d’Internet a rassuré. Un nouveau modem allait partir dès le lendemain matin. On pouvait même me l’envoyer à mon travail.

Promesse exaucée. À 13 h, le paquet était là, renfermant le modem, les fils, les prises, le guide d’utilisation. En une heure, ma vie est redevenue normale, sans que je n’aie commis de bêtises irréparables. Du premier coup, même même. Mon modem neuf trône en roi, tandis que l’antiquité qu’il a remplacée va partir demain dans une boîte avec les étiquettes qu’on m’a fournies.

Et parce que je suis ce que je suis, j’ai appelé à nouveau le service à la clientèle de Sympatico. Pour les remercier. Ce qui ne doit guère arriver souvent. Et si j’ai bien compris, j’ai fait par ce court appel – mais chaleureux – le bonheur de quelqu’un à qui j’ai décroché un sourire. Peut-être aussi grand que le mien!

Les nymphéas n’attendent que vous

Filed under: Vos traces — Lali @ 7:38

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À Giverny, les nymphéas n’attendent plus Monet. Mais ils sont toujours là. Comme ce jour de juillet 1994 de mes souvenirs. Comme ce jour de mai au moment de la visite de Reine qui avait pris soin d,emporter son appareil photo avec elle.

Puissent-ils m’attendre encore un peu. Je reviendrai. Promis. Et je sais avec qui.

Pour voir la vie en jaune

Filed under: Vos traces — Lali @ 5:56

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Du jaune glané ici et là au fil des jours. Du jaune qui éclaire tout ce qu’il touche. Oui, du jaune. Du jaune magnifique. Signé Denise.

La voix de Ferré

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 5:52

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La veille lui est revenue cette envie d’Aragon auquel elle revient toujours. Parce qu’il sait lui parler. Parce qu’il sait faire trembler son cœur comme peu. Et la lectrice de Vladimir Ezhakov a laissé le livre là, pour le trouver aux petites heures du jour. Et elle a beau tenter de lire les mots, c’est comme chaque fois la voix de Léo Ferré qui s’interpose pour lui lire ce poème qu’elle aime tant :

Il n’aurait fallu
Qu’un moment de plus
Pour que la mort vienne
Mais une main nue
Alors est venue
Qui a pris la mienne

Qui donc a rendu
Leurs couleurs perdues
Aux jours aux semaines
Sa réalité
A l’immense été
Des choses humaines

Moi qui frémissais
Toujours je ne sais
De quelle colère
Deux bras ont suffi
Pour faire à ma vie
Un grand collier d’air

Rien qu’un mouvement
Ce geste en dormant
Léger qui me frôle
Un souffle posé
Moins une rosée
Contre mon épaule

Un front qui s’appuie
A moi dans la nuit
Deux grands yeux ouverts
Et tout m’a semblé
Comme un champ de blé
Dans cet univers

Un tendre jardin
Dans l’herbe où soudain
La verveine pousse
Et mon cœur défunt
Renaît au parfum
Qui fait l’ombre douce

Il n’aurait fallu
Qu’un moment de plus
Pour que la mort vienne
Mais une main nue
Alors est venue
Qui a pris la mienne

14 mai 2008

Les vers de Sophia 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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Les mots de Sophia de Mello Breyner sont venus à elle, comme ils sont venus à celles qui sont passées avant elle et qui n’ont pu quitter le recueil facilement tant elles ont été sous l’emprise des vers de la poète portugaise. Des mots tout simples, mais des mots qui créent des images dans l’esprit de la lectrice d’Alexei Alexeivich Harlamoff. Des mots que peut-être elle aurait aimé écrire.

Les vagues

Les vagues se brisaient l’une après l’autre
J’étais seule avec le sable et l’écume
De la mer qui chantait pour moi seule.

Arthur

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:22

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Le lecteur de Renee Agarwal peut rester là des heures, sans bouger. Enfin, presque sans bouger. Seuls ses yeux et sa main droite ne restent pas inertes. Et sa mère le regarde. Ce n’est pas tant son fils qui l’étonne. Ça fait des années qu’il a la passion des livres. C’est Arthur. Elle a parfois l’impression que le chat sait lire tant ses yeux se meuvent de la même façon que ceux de l’adolescent.

Ce que mots vous inspirent 29

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

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Quand on lit beaucoup, on finit par avoir un autre œil. On finit par voir entre les mots des relations secrètes. Un texte littéraire est d’abord une nuit. Plus ou moins étoilée. Lentement, on se met à voir des constellations. Et de temps en temps, on se met à savoir que c’est notre destin qui nous est montré en dessin. (Claire de Lamirande)

Et peut-être est-ce ce qui arrive à la lectrice d’Éric Godin. Et peut-être est-ce ce qui vous arrive à vous aussi.

Ce que mots vous inspirent est là pour vous. Pour ce que les mots suscitent en vous d’imagination. Pour ce qu’il vous suggèrent. Pour votre regard impressionniste ou vos réflexions. Comme tous les mercredis. Et avec une semaine devant vous pour les commenter à votre guise, jusqu’à ce que je valide les commentaires et laisse ici une autre phrase à vos soins, à vos réflexions.

En espérant que celle de cette semaine saura vous inspirer.

Encore du blanc!

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 7:54

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Armando aussi avait du blanc pour moi pour tenir compagnie à celui de Denise et de Géraldine de vendredi. Et il ne savait pas encore que Reine se joindrait à elles. Comme quoi, les grands esprits se rencontrent!

Et tant que le blanc ne veut pas dire neige, je suis certaine que Flairjoy ne verra pas d’inconvénient à ce que je rajoute une couche!

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