Lali

29 août 2008

Les mots de Francis D. 17

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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La lectrice de Joseph Oppenheimer a emporté le livre. C’est ce soir que se termine la lecture de La longue course de Francis Dannemark. Dès demain, les autres lectrices qui passeront avant minuit iront à la découverte d’un autre recueil. Mais même si elle a emporté le livre avec elle, elle a pris soin de laisser ceci pour nous :

En cet instant

En cet instant où tout est là, à égale distance, le passé
et les jours à venir, l’argent qui manque et les projets
embellis, la santé hésitante mais la force qui grandit
– et l’amour, l’amour qui n’a pas de nom de famille
mais dont le prénom se prononce comme on chante,
en cet instant où rien dirait-on ne passe, où tout est là,
mobile comme l’éclair, lent comme un continent,
en cet instant minuscule, tout est dit
.

C’était donc réel

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 23:38

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Elle était tellement cette autre moitié de lui qu’il ne serait entier et lui-même qu’avec elle. Elle était tellement ce qui lui avait toujours manqué que le lecteur de Viktor Planckh a senti son cœur battre plus fort quand il a lu ces mots de Didier Van Cauwelaert : Le désir que j’avais d’elle était le besoin de me retrouver. C’était donc réel ce sentiment qu’il éprouvait, puisqu’un autre avait eu les mots pour le dire.

Un jour viendra

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 22:25

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Et un jour viendra où il n’y aura plus de toiles, où je n’aurai plus les mots, où traces de tous se seront envolées, et où je m’envolerai à mon tour en emportant de moi celles d’ici pour qu’on m’oublie. Un jour, je retournerai aux livres et je n’écrirai plus.

*sur une toile d’Heidrun Knauer-Duscheck

Pas plus

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 21:30

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Et peut-être ne faut-il pas plus. Quelques livres sur une étagère. Une table pour manger. Quelques vêtements, et là-bas une fenêtre qu’on ne voit pas. Et des jours qui coulent, pareils les uns aux autres. En laissant derrière eux un sentiment d’inutilité. De vacuité que nul ne peut comprendre et qu’on n’expliquera pas.

*sur une toile de David Graeme Baker

Et tout lui a manqué

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 19:36

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Elle a lu la lettre, puis l’a relue, et encore relue. Et tout lui a manqué. Tout de lui. Et la lectrice de Patrick Desmedt a songé à une phrase de l’écrivain Gilles Archambault qui dit ceci : « En présence d’un être, on dirait que ce ne sont pas tellement les paroles qui comptent, mais leur musique. Et que dire de la beauté des gestes, du mouvement des yeux et des lèvres? Il y a comme une fascination qui met un voile entre vous et l’autre. »

Le bonheur est quelque chose de tout simple

Filed under: Vos traces — Lali @ 14:19

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Et il est aussi dans celles photographiées par Denise. Oui, le bonheur est quelque chose de tout simple, au fond.

Le bonheur est où on veut qu’il soit

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 13:15

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Le bonheur, au fond, est là où on veut qu’il soit. Et en ce début d’après-midi, il n’est pas ailleurs que là : dans quelques fleurs photographiées au hasard d’une promenade.

Ce que les nuages m’inspirent

Filed under: États d'âme,Signé Lali — Lali @ 11:00

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Je regarde souvent les nuages. Et je rêve. Je me raconte des histoires. Ou je raconte celle des autres. Et je rêve. Et voilà ce que ça donne.

De face et de profil

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 9:46

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Rue Laurier Ouest, le jour de mon anniversaire… Et aussi belles de profil que de face!

Ce désir d’écrire face à la mer

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 8:45

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Et ce désir continu d’océan. Ce désir qui ne me quitte pas d’écrire face à la mer. Comme je l’ai fait quelquefois. Et ce désir d’un lieu qui ressemblerait à celui qu’a peint Anna B. McCoy et qui doit bien exister quelque part. Et s’il n’est qu’un rêve, je le rêverai à l’infini.

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