Lali

28 novembre 2013

Fait pour moi!

Filed under: Signé Lali,Vraiment pas sérieux — Lali @ 13:27

La boutique était fermée. Sinon, bien entendu, j’aurais fait l’acquisition de l’article qui était dans la vitrine. N’est-il pas fait pour moi? Dites oui, dites oui!

Ce que mots vous inspirent 1066

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Quand un récit est terminé, il faudrait à mon avis supprimer le début et la fin. C’est là que nous mentons le plus, nous autres écrivains… (Ivan Bounine)

*toile de Miriam Martincic

27 novembre 2013

La vie basse 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Les mots rivent l’oreille
au débit du silence

Une plante respire à la fenêtre
en plein sommeil courent des enfants

L’écran projette dans notre chambre
l’éclat muet du temps passé

La poésie creuse dans nos chairs
le vide qui fait que l’on avance

Mathieu Croisetière, La vie basse

*choix de la lectrice de George Van Millett

Le sculpteur de rêves

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:22

Il est arrivé de nulle part avec un baluchon vide. Et assis toute la journée, il ne faisait rien. Rien du tout. Jusqu’à ce qu’il explique qu’il sculptait des rêves. Qu’il suffisait de lui confier un rêve et qu’il se chargerait du reste. Mais, là où il a posé son baluchon, plus personne n’a le temps de rêver. Si bien que le cordonnier, la blanchisseuse et le jardinier n’ont rien à confier au sculpteur de rêves. Pas le moindre petit, voire minuscule, rêve de rien du tout. Du moins c’est ce qu’ils croyaient.

Il a fallu un enfant téméraire, ou un peu rêveur, ou les deux, pour sortir un village de ses habitudes. Parce qu’un sculpteur de rêves a donné vie à son rêve de musique.

Il a fallu que la mélodie jouée par le jeune violoniste réveille les rêves endormis depuis longtemps et que chacun des villageois les laisse vivre au grand jour.

Il a suffi qu’un sculpteur de rêves passe par là. Pour que je me dise que « le chevalier des causes perdues » de Fugain était toujours vivant. Qu’il portait un autre nom. Et j’ai souri. Claude Clément avait su une fois de plus m’enchanter… et me faire rêver. Tout comme les illustrations de Kim Sejung.

Il suffisait d’un peu de musique pour que tous se mettent à rêver à nouveau.

Titre pour le Challenge Des notes et des mots

Au pays de Luiz

Filed under: Couleurs et textures,Les trouvailles de Lali — Lali @ 11:59

Ce n’est un secret pour personne. Du moins, pas pour ceux qui fréquentent le pays de Lali. J’aime les promenades sur la toile qui, de lien en lien, m’emmènent là où je ne savais pas que j’irais, dans ces ailleurs aux imaginaires colorés qui me séduisent, m’émeuvent ou me font sourire.

C’est ainsi que j’ai visité le pays plein de fantaisie du peintre brésilien Luiz de Souza, où les livres (et pas qu’eux) sortent de leur rôle habituel.

Ce que mots vous inspirent 1065

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

C’est bien souvent en allant au fond de soi qu’on refait surface. (Jérôme Touzalin)

*dessin de Virgil C. Stephens

Ne pas rompre le charme

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 5:53

Dans la nuit vacillante, toute blanche vêtue de sa première neige, je voudrais trouver les mots pour la décrire. Parler de sa beauté immaculée. De la lumière qui émane d’elle alors que veille la lune sur le jour à venir.

Mais ce sont d’autres images qui me viennent en tête. Et je pense à ces longs mois où, la magie du premier matin blanc envolée, j’espérerai la prochaine saison.

Mais chut. Ne pas rompre le charme. Pas tout de suite.

*toile de Manuel Sierra

26 novembre 2013

La vie basse 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Nous n’avons partagé
que d’anciennes répliques

Nul langage ne convient
pour clouer la beauté
sur des planches de bois mort

Nous sommes le rêve d’avoir été
un jour parfait dans l’avenir

Nous sommes la fin de notre corps

Mathieu Croisetière, La vie basse

*choix de la lectrice de Carol Marine

Chuuutt…

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:39

Je n’ai pas d’emblée saisi de quoi il s’agissait quand j’ai ouvert l’album écrit par Roxanne Marie Galliez et illustré par Sandrine Lhomme, choisi au hasard d’une virée en bibliothèque. Et pourtant, maintenant que je sais que le livre met en scène l’amour d’une petite fille pour sa grande sœur handicapée, dont elle connait le silence et pas les mots, je comprends mieux ce qui porte cet album, cette voix qui vient d’elles, plus forte que le silence qui emprisonne.

Et le sachant, j’apprécie mieux chacune des phrases qui, dans leur simplicité, révèlent cette différence que l’amour peut contrer. Tout comme les illustrations, qui m’ont séduite par cette tendresse qui se dégage de chacune d’entre elles et qui ont encore plus de force quand on comprend que les gestes dépeints dépassent ce qu’on voit en premier.

L’album devient ainsi une métaphore, le handicap n’étant jamais décrit autrement que par le silence, laissant place à de nombreuses interprétations, le silence pouvant être attribuable à l’autisme comme à la surdité. Ce qui donne encore plus d’angles et de possibilités à Chuuutt…, qui est aussi un magnifique livre sur le lien fraternel.

L’ex-libraire que je suis aurait tout de même apprécié un quatrième de couverture plus explicite. Pour mieux le classer. Mieux le diffuser. C’est là mon seul reproche.

Allons ailleurs…

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 12:15

À l’heure où il semble faire de plus en plus froid chaque jour, si nous allions ailleurs, là où la guitare portugaise, sous les doigts du compositeur et interprète Custódio Castelo, fait vibrer la moindre fibre en chacun de nous? Pour ce, voici deux extraits de son album In Ventus, paru en 2012.


In-quietude


O Envantador de Tristezas

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