Certains livres sont des porteurs de rêves. Des livres qui ouvrent la porte à d’autres histoires. Qui nous tendent une pelote de fil pour qu’on continue le voyage. Ou une plume pour écrire l’histoire des autres personnages. Ceux qui, à l’instar du poète assis à sa table, assistent à l’histoire d’amour qui se tisse entre une funambule et un oiseau figé dans la pierre depuis peut-être des siècles, espérant qu’un jour quelque chose le libère.
Car c’est d’amour dont il s’agit. De celui plus fort que tout, capable d’abattre les obstacles sur son passage pour qu’il puisse s’exprimer au grand jour. De celui dont parlent les poètes avec leurs mots tout simples qui vous enflamment le cœur. Car c’est de poésie dont il est aussi question. Des poèmes qui se déposent sur votre cahier et qui donnent des ailes à vos mots. Et de ce poète qui a quelque chose de Prévert.
Certains livres s’en finissent pas de se déployer tant ils offrent d’angles et de surprises plus on les lit, plus on examine chacun des détails des illustrations. Certains livres vous restent en tête longtemps. Très longtemps. Parce que ce sont de magnifiques contes. Des porteurs de rêves.
Tel est le cas de La funambule et l’oiseau de rêve, un texte de Claude Clément illustré par Frédéric Clément. Que vous voudrez lire et relire. Et qui vous donnera envie d’écrire.