Lali

16 novembre 2013

Les poèmes de Djamal 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Les lieux oubliés
et l’équilibre des mots

Retenir ce que nous
avons perdu
Un voyage à l’intérieur
des arcades do souvenir
La flamme
Le mouvement de l’eau
Le triolet de la nuit
avant de fuir
L’horloge qui se balance
La rumeur qui s’agite
à mesure que s’effacent
nos pas sur la grève
déserte.

Djamal Amrani, La nuit du dedans

*choix de la lectrice de Nikolai Mikhailovitch Romadin

La funambule et l’oiseau de pierre

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:22

Certains livres sont des porteurs de rêves. Des livres qui ouvrent la porte à d’autres histoires. Qui nous tendent une pelote de fil pour qu’on continue le voyage. Ou une plume pour écrire l’histoire des autres personnages. Ceux qui, à l’instar du poète assis à sa table, assistent à l’histoire d’amour qui se tisse entre une funambule et un oiseau figé dans la pierre depuis peut-être des siècles, espérant qu’un jour quelque chose le libère.

Car c’est d’amour dont il s’agit. De celui plus fort que tout, capable d’abattre les obstacles sur son passage pour qu’il puisse s’exprimer au grand jour. De celui dont parlent les poètes avec leurs mots tout simples qui vous enflamment le cœur. Car c’est de poésie dont il est aussi question. Des poèmes qui se déposent sur votre cahier et qui donnent des ailes à vos mots. Et de ce poète qui a quelque chose de Prévert.

Certains livres s’en finissent pas de se déployer tant ils offrent d’angles et de surprises plus on les lit, plus on examine chacun des détails des illustrations. Certains livres vous restent en tête longtemps. Très longtemps. Parce que ce sont de magnifiques contes. Des porteurs de rêves.

Tel est le cas de La funambule et l’oiseau de rêve, un texte de Claude Clément illustré par Frédéric Clément. Que vous voudrez lire et relire. Et qui vous donnera envie d’écrire.

La liseuse de Lisbonne

Filed under: Scènes livresques,Signé Armando,Vos traces — Lali @ 15:09

Il y a des milliers de livres dans sa boutique de livres anciens. Mais la liseuse de Lisbonne ne tourne plus les pages, elle est passée à la littérature sur écran, comme l’a constaté Armando lors de sa récente escapade dans la capitale portugaise.

Vous avez encore le temps!

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Ce n’est que dans 24 heures que je validerai les commentaires déposés sur la scène livresque de dimanche dernier. Vous avez donc le temps d’écrire quelques lignes ou de vous relire.

*toile d’Anne Mee