Lali

21 novembre 2013

Le rêveur 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Te soutient
l’ombre repue de tes reflets.

Nommée
dans le frottis argenté du repos.
Ainsi nommée et reconnue
à la limite des choses

qui ne se disent plus.

Alain Cuerrier, Le rêveur d’ombres

*choix de la lectrice de John Mason

J’attends Mamy

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:59

Comme il est bon de trouver sur sa route de beaux albums pour parler de sujets difficiles. C’est le cas de J’attends Mamy, écrit par Séverine Vidal et illustré par Cécile Vangout, qui met en scène une petite fille qui apprivoise peu à peu la mort à l’heure où il lui faut faire le deuil de sa grand-mère quand elle comprend que celle-ci ne reviendra plus. Même si elle l’attend. Même si elle croit du fond du cœur que cette absence est temporaire. Même si on lui a dit qu’elle ne reverra plus sa grand-mère.

Quel enfant, en effet, peut croire ça? Quel enfant est en mesure d’accepter que sa grand-mère qu’elle aime et qui l’aime puisse l’abandonner? Pas la petite fille de l’histoire (et bien d’autres). C’est pour ça qu’elle attend. Longtemps. Très longtemps. Avec l’espoir pour tout compagnon.

Mais Mamy ne reviendra pas. Et quand elle le comprend, elle se sert de cette absence qui s’éternise pour lui donner « un visage » par des mots créant des images fortes. Poétiques. Vibrantes. Empreintes de tendresse. Qu’on lit et relit.

L’absence, on la voit mieux : elle brille, dit-elle quand peu à peu tout devient clair dans son esprit. Une réflexion qui, presque à elle seule, exprime toute la sagesse de ce petit livre tout simple aux illustrations épurées.

Un petit bijou.

Les couleurs de Bruxelles

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 12:28

Des couleurs que nous offre généreusement Armando. Un bien joli cadeau, n’est-ce pas?

Ce que mots vous inspirent 1061

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Il y a des silences qui en disent long comme il y a des paroles qui ne signifient rien. (Édith Piaf)

*toile de Daniel Von der Ahe