Lali

3 mars 2012

Les vers d’Isabelle 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Nous veillerons
sans pensées, toutes images fuyantes,
nous serons cette nuit,
dessaisis du monde, étonnés
et dans une certitude tranquille tout à la fois,
nos corps bientôt comme lampes légères.

Isabelle Courteau, Ton silence

*choix de la lectrice de Bruno Dolinski

Un livre pour réveiller ses sens

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:39

C’est un livre fort agréable que propose la nutritionniste Lina Scapellini avec Pensées à se mettre sous la dent, un livre qui ne regroupe pas que des pensées glanées ici et là au fil des ans et de ses lectures, mais aussi ses propres réflexions sur le rôle de la nourriture dans nos vies, sur le sens à donner à l’acte de manger et sur tout le plaisir qui y est lié directement ou indirectement, si on considère un repas partagé plutôt que pris seul comme un plaisir indirect. Un livre qui redonne ses lettres de noblesse à la sensualité des aliments. Un livre qu’on peut ouvrir au hasard et qui nous invite à faire un tour du monde des sensations, à prendre le temps de savourer, à une époque où sont nombreux ceux à manger dans leur voiture entre deux rendez-vous ou devant l’écran de leur ordinateur.

Oui, un livre fort agréable dont j’ai tiré ceci à votre intention et parce que j’ai envie d’appliquer cette doctrine :
« Or il est important de réveiller ses sens pour trouver un sens à l’acte de manger devenu parfois un acte automatique dans ce monde où tout va très vite. »

Je regarde vers l’est

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 15:46

-Tu fais quoi?
-Je lis.
-Ah!

Je sais bien qu’elle avait envie de s’asseoir, de me parler d’elle, de son soupirant qui ne soupire pas trop en ce moment, de ses soupirs à elle. Je sais. Mais là, en cette minute, je n’ai pas envie d’écouter le babillage de Carina. Là, je me dissimule derrière mon livre. Ou plutôt j’ai fait de lui mon associé contre les intrus. Une sorte d’alibi.

Je fais semblant de lire. Pour l’heure. Ce n’est pas toujours comme ça. C’est plutôt rarement le cas. Mais aujourd’hui, maintenant, en cette minute précise, le livre ouvert sur les genoux, je regarde vers l’est. Et je ne lis pas.

Je regarde vers l’est. Et les images défilent, sans ordre. Certaines un peu floues. D’autres à demi effacées. Les plus nombreuses imprécises. En devenir. Je regarde vers l’est. Et je laisse des traces de mes pas dans ces villes qui m’attendent.

*toile de David Émile Joseph de Noter

Beau et blanc

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 10:22

Mais tout de même, le peintre chargé des retouches du décor montréalais pourrait bien ajouter un peu de vert, non?

Même Dickens…

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Si, si! Même Charles Dickens (ici peint par Francis Alexander) se serait laissé tenter par la toile de la semaine.

Rumeur ou pas? Nous le saurons dans 24 heures.