Lali

15 mars 2012

Les vers de Max 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

L’oiseau

Mais lors voici qu’un oiseau chante,
Dans une pauvre cage en bois,
Mais lors voici qu’un oiseau chante
Sur une ville et tous ses toits,

Et qu’il dit qu’on le voit le monde
Et sur la mer la pluie tomber,
Et des voiles s’en aller rondes,
Sur l’eau si loin qu’on peut aller.

Puis voix dans l’air plus haut montée,
Alors voici que l’oiseau dit
Que tout l’hiver s’en est allé
Et qu’on voit l’herbe qui verdit,

Et sur les chemins la poussière
Déjà, et les bêtes aussi,
Et toits fumant dans la lumière
Que l’on dirait qu’il est midi,

Et puis encore sa voix montée,
Que l’air est d’or et resplendit,
Et puis le bleu du ciel touché
Qu’il est ouvert le paradis.

Max Elskamp, Huit chansons reverdies

*choix de la lectrice d’Arnold Lakhovsky

Une vie dans (presque) tous ses détails

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:58

Je vous avoue d’emblée que je lis très peu de sagas familiales et de romans historiques, et qu’en général quand je lis « tome 1 » sur la couverture, je m’empresse de mettre le livre de côté si jamais il avait pu un tant soit peu me tenter. Pas parce que je n’aime pas me plonger dans la grande et la petite histoire, ou dans celle d’une famille en particulier, fictive ou pas, mais parce que l’idée qu’il faille trois, cinq ou dix tomes pour en venir à bout me dérange. C’est pourquoi j’ai aimé Il y aura toujours des printemps en Amérique de Louis-Martin Tard, Un été sans aube, une fresque signée Agop J. Hacikyan (en collaboration avec Jean-Yves Soucy), et plus récemment Flora Martin de Denise Dufour-Clément, des premiers romans, tout comme Madame Tout-le-monde.

Là s’arrête la similitude. En effet, nous voici à des milliers de kilomètres de ces romans avec celui de Juliette Thibault qui, à l’heure de la retraite et sur la suggestion de son fils, s’est mise à écrire. Et pas qu’un peu. C’est une vie dans ses moindres détails qu’elle a choisi de raconter, et non pas ses grandes lignes, laissant ainsi très peu de place à l’imagination du lecteur. Hélas, devrais-je dire, bien que cela confirme l’idée que je me fais des romans historiques en plusieurs volets.

Inspirée largement par sa l’histoire de sa famille sans être calquée sur celle-ci, la saga que nous promet Juliette Thibault se déroule en Gaspésie d’où elle est originaire dans un premier temps, puis à Québec par la suite.

Et si Marie, personnage principal du roman, est attachante, il n’en reste pas moins que tout cela est long, horriblement long pour qui écarte volontairement de sa table de chevet les histoires qui n’en finissent pas.

Toutefois, je serais tentée de croire que ceux qui sont friands de cette forme de roman y trouveront leur compte et attendront avec impatience le prochain tome, car l’écriture de Juliette Thibault est efficace et les descriptions réussies.

Titre pour le Défi Premier Roman

Texte publié dans

Le cadeau de Lucie

Filed under: Trois petites notes de musique — Lali @ 14:21

Il n’y a rien qui ne m’apaise davantage que Bach, ni qui ne m’aide autant à ordonner mes idées tout en me donnant le coup de fouet qu’il me manque pour aller au bout de mes journées. C’est pourquoi j’ai tant apprécié le cadeau de mon amie Lucie, plus récent CD de Luc Beauséjour, claveciniste comme organiste, qui nous offre avec J.S. Bach : Œuvres célèbres au clavecin-pédalier un peu plus d’une heure de plaisir. Un plaisir que j’ai envie de partager avec vous.
Voici donc, de Johann Sebastian Bach, Prélude et fugue en sol majeur.

Du 15 au 25 mars

Filed under: Petits plaisirs — Lali @ 11:02

C’est aujourd’hui que débute à Montréal la 30e édition du Festival international du film sur l’art. Architecture, peinture, musique, littérature, danse, théâtre et mode seront entre autres mis à l’honneur le temps de quelques films présentés dans de nombreuses salles de la métropole culturelle du Canada. Un rendez-vous que j’attends avec impatience depuis quelques semaines et auquel je participerai, bien entendu. Je vous raconterai.

Ce que mots vous inspirent 623

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Toute culture naît du mélange, de la rencontre, des chocs. À l’inverse, c’est de l’isolement que meurent les civilisations. (Octavio Paz)

*toile d’Arie Zuidersma