Lali

29 mars 2012

Vertige 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

dernier battement de l’aube
un absurde désir de vivre
se pose sur la ville

nous apprenons à voler
l’âme tendue à craquer

Pascale Des Rosiers, Vertige lumineux de l’errance

*choix de la lectrice de Silvestro Lega

Les cheveux mouillés

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:02

La vie est ainsi faite qu’on peut passer d’un livre renversant, d’un livre aux qualités si nombreuses que vous conserverez de lui un souvenir impérissable à un livre banal ou de peu d’intérêt, voire carrément mauvais. Parce qu’un quatrième de couverture était alléchant. Ou alors le titre.

Il en est ainsi. C’est ainsi que je me suis laissée séduire par un titre, Les cheveux mouillés, d’un quatrième de couverture où il est question d’un homme qui part à la recherche d’anciennes maîtresses, et d’un format (un peu plus de 100 pages). Mais très vite, j’ai compris que je faisais fausse route, que l’auteur n’allait pas tenir ses promesses et que le livre allait nulle part. Et c’est bien ce qui s’est passé.

Les cheveux mouillés est un roman vide mettant en scène un personnage/écrivain aussi vide que sa vie. Il aurait pourtant aurait pu prendre de l’ampleur, si l’auteur avait donné une plus grande place à la littérature japonaise dont il s’est épris. Cette « passion », nous n’en connaîtrons donc que des bribes, le temps d’une rencontre de l’auteur avec des étudiants et lorsqu’il est mention d’une femme qu’il aurait pu aimer, laquelle l’a initié à la littérature japonaise, ou d’une comparaison entre son propre fils et celui d’un écrivain nippon.

Oui, l’auteur aurait pu pousser l’analogie pus loin, allant chercher au pays du soleil levant des œuvres, des personnages, des écrivains qui l’auraient ramené à sa propre existence, l’éclairant ou éclairant les pans qui avaient besoin d’un peu de lumière.

Mais Patrick Nicol est resté au bord de son livre. Il n’a pas voulu que ses personnages, un écrivain vieillissant, une femme malade, un fils qu’il n’a jamais compris, se déploient. Dommage.

Monsieur de Givenchy

Filed under: Sur grand écran ou sur scène — Lali @ 15:24

Souvent, le sujet fait à lui seul un film. Parce que le sujet ou le personnage est si exceptionnel, si hors de l’ordinaire, si passionnant qu’il ne peut en être autrement. Et parce que le couturier Hubert de Givenchy avait toujours refusé de se plier au jeu de la caméra afin de se livrer, de raconter son parcours, de partager ses souvenirs, de parler de ses créations, de ses amis, notamment Balenciaga et Audrey Hepburn, on pardonne au réalisateur Karlim Zeriahen quelques images moins réussies, comme le défilé des dates marquantes à toute vitesse et de si loin qu’on ne peut les lire.

L’essentiel est ailleurs. Il est dans ce que dégage le créateur, dans ce cadeau qu’il fait à ceux pour qui il est un maître par ce Monsieur Hubert de Givenchy, présenté dans le cadre du Festival international du film sur l’art, que je vous invite à découvrir dans ce court extrait.

Dans quelques semaines, on fêtera les 60 ans de l’ouverture de la maison de couture d’Hubert de Givenchy. Il avait 25 ans.

Vert bruxellois

Filed under: Scènes livresques,Signé Lali,Vos traces — Lali @ 10:02

Parce que le printemps nous a fait faux bond après s’être dissimulé sous des robes d’été et des sandales, et tout cela au profit d’un hiver frisquet, qui nous fait chausser nos bottes à nouveau, Armando a photographié un peu de vert pour le pays de Lali. Et des lectrices à qui cette couleur sied à merveille!

Ce que mots vous inspirent 633

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

La sincérité est la perle qui se forme dans la coquille du cœur. (Proverbe soufi)

*toile d’Alexander Panjukov